• Bonjour, après la superbe journée printanière de hier, après avoir contemplé le réveil de la vie au jardin, je vous offre ce superbe poème de Maurice Carême pour accompagner mes photos.

    Que votre journée soit belle et que vos soucis s'estompent comme s'estompe l'hiver, que le chant des oiseaux résonne à vos oreilles et fasse pétiller vos yeux de bonheur.

    Cigalette

     

    REVEIL

     

    Un peu de soleil

    Après tant de pluie.

    Une abeille luit

    Et la vie s'éveille.

     

    Un oiseau bégaye

    Sa frêle chanson

    Qui, là-bas, égaye

    D'humbles liserons.

     

    Et dans la vallée

    Où jasent les toits,

    La cloche mouillée

    Répond à sa voix.

     

    Après tant de pluie

    Et tant de sommeil,

    Ah! voici la vie

    Qui rit au soleil.

    Maurice Carême

    Réveil

    Réveil

    Réveil

    Réveil

    Réveil

    Osmie ou abeille maçonne

    Réveil

    Gama ou Robert le diable

    Réveil

    Paon du jour


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  • Bonjour, je vous offre ce matin ce court poème de Maurice Carême et pour l'illustrer, deux photos que j'ai prise hier lors de ma balade matinale.

    Je vous souhaite une bonne matinée, Cigalette

     

    Dans l'aube

     

    Dans l'aube, pendue au cytise,

    Luisait une si fine toile

    Tissée par une araignée grise

    Que la nuit, qui s'y était prise,

    Y avait laissé des étoiles.

     

    Maurice, Carême

    Dans l'aube

    Dans l'aube


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  • Bonjour, j'ai très mal dormis debout à 02h15! Impossible de me rendormir, je me tournais encore et encore, pour finir je me suis levée et j'ai lus les journaux, puis j'ai réalisé un montage photo pour illustrer un beau poème de Maurice Carême.

    J'ai trouvé un site magnifique avec une mine  d'images pour créations: http://lestubesdecriniere.eklablog.fr/accueil-c25336740

    En plus j'ai à nouveau le brûlante c'est vraiment désagréable, j'en parlerais à mon médecin ce mercredi lors de ma prise de sang.

    Je vous souhaite un bon dimanche, a ce soir, Cigalette

     

    Une bizarre demoiselle

     

    J'ai vu se promener au ciel

    Une bizarre demoiselle.

     

    Ses souliers bleus avaient des ailes

    Comme celles des hirondelles.

     

    Sur ses bas de soie étaient peints

    Des champignons et des lutins.

     

    Sa robe était faite de feuilles;

    Son manchon, de queues d'écureuils.

     

    A son cou brillait un collier

    De petits poissons argentés

     

    Et sur le bord de son chapeau,

    Gazouillaient gaîment des oiseaux.

     

    Elle me fit gentiment un signe

    De son gant en plumes de cygne.

     

    Puis elle traversa le ciel

    Et se perdit dans le soleil

     

    Maurice Carême

    Une bizarre demoiselle

     


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  • Bonjour, malgré ma petite balade d'hier après-midi, je n'ai pas de nouvelles photos mis à part une bête crevée dans l'eau et pour qui j'ai alerté le bourgmestre afin qu'il envoie le service concerné pour la retiré de la rivière.

    Et un très grand morceau de polystyrène qui flotte à la surface de l'eau!

    Alors je vous offre encore un merveilleux poème de Maurice Carême, il est aussi très beau et j'ai réalisé quelques montages pour l'illustrer.

    Et moi aussi je fait un souhait, j'aimerais que tous les enfants de la terre puisse avoir la joie et le bonheur d'avoir une maman.

    Et en parlant de maman, hier soir j'ai eu tout de même mon fils au téléphone, il m'avait écris afin de voir si c'était moi qui lui avait envoyé un colis...

    Je lui avait répondus dans l'affirmatif, alors il m'a dit qu'il me téléphonerais le soir même.

    En ce qui concerne ma petite fille, la fièvre est un peu descendue, elle prend bien ses antibiotiques.

    Je suis occupée à lui réalisé son petit sac...Bientôt photos.

    Bonne matinée, Cigalette

     

    SOUHAIT

    La lune est l'horloge du monde

    Souhait

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On ne sait qui l'a remontée

    Souhait

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour une éternité.

    Ah si je pouvais arrêter

    Cette voleuse de secondes

    Et casser son cadran

    Souhait

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour que tous les enfants du monde

    Conservent toujours leur maman!

    Maurice Carême

    Souhait

     


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  • Bonjour, comme hier je vous propose un beau poème de Maurice Carême, " TEDDY" un sujet qui feras remonter de beaux souvenirs d'enfance pour certain et certaine.

    De mon côté je n'ai pas eu d'ourson en peluche lorsque j'étais enfant mais bien un... pingouin!! Que j'emmenais partout avec moi... 

    Hier soir j'ai lus quelques poèmes de Maurice Carême, je ne m'en lasse pas, il y en a un que je n'ai pas eu besoin de lire je l'avais appris en sixième primaire et bien je le savais encore, " Le brouillard " ...Le brouillard a tout mis dans son sac de coton, le brouillard a tout pris autour de la maison...

    Voilà, je vous souhaite une bonne journée, les photos qui illustres ce poème proviennent du site Pixabay, images libre de droit.

    https://pixabay.com/

    Teddy

     

    Teddy

    Je suis le père de Teddy.

    C'est ma maman qui est sa mère.

    Mon père n'est que son ami.

    Teddy est mon ourson chéri

    Teddy

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quand ma maman me donne un fruit,

    Surtout si c'est un fruit que j'aime,

    J'en demande deux pour Teddy.

    S'il n'a pas faim, je les mange moi-même.

    Teddy

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je raconte tout à Teddy.

    Lui seul me comprend, me pardonne

    Et me suit, quand on me punit,

    Dans le coin où l'on m'abandonne.

    Teddy

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quand, à la rue, je joue trop tard,

    Il me réclame et ma mère m'appelle:

    "Allons, rentre vite! dit-elle,

    Teddy craint pour toi le brouillard."

    Teddy

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis dans ma chambre, sans lumière,

    Je m'endort, la main sur son cœur;

    Car Teddy dort les yeux ouverts

    Parce que j'ai peur des voleurs. ( Maurice Carême )

    Teddy

     

     


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  • Bonjour, pour entamer avec bonne humeur cet avant dernier jour de janvier, je vous propose un poème de Maurice Carême " Quatuor"

    Bonne matinée, Cigalette

     

    QUATUOR

    Le matou de Léon

    Aimait l'accordéon

    Quatuor

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'angora de Céline

    Pinçait la mandoline

    Quatuor

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et celui de Simone,

    Avec son saxophone,

    Quatuor

     

     

     

     

     

     

     

     

    Savait faire pleurer

    Les chattes du quartier.

    Quatuor

     

     

     

     

     

     

    Ces joueurs solitaires,

    Un jour, se concertèrent.

     

    Justement, la fauvette

    De la vieille Antoinette

     

    Venait de terminer

    Un quatuor en ré.

     

    Mais on chercha en vain

    Un autre musicien.

     

    Et ce hasard sauva,

    D'un vulgaire trépas

     

    Sous des griffes félines,

    La souris d'Adolphine

     

    Qui, durant tout l'été,

    A l'ombre de sa hutte,

     

    Avait appris la flûte

    Sur un roseau troué.

    Quatuor

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maurice Carême

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Bonjour, hier lors de ma dernière balade, comme à chaque fois avant de continuer mon chemin je m'engage sur la petite pente qui mène au ruisseau, j'espère toujours y apercevoir le castor...

    Soudain sur ma droite je distingue une forme sombre, le castor? Et non point de castor mais un pauvre chat, si je dit pauvre, c'est parce que depuis plus de 5 ans son maitre a déménagé en le laissant ici et depuis il erre par ci par là en quête de nourriture.

    Il est assez sauvage, il ne se laisse pas approcher, car dès qu'il a sentis et vus ma présence il s'est enfuis dans les fourrés.

    J'ai donc continué ma balade avec Woopy toujours à l'affût du moindre mouvement.

    Mais sur le chemin du retour je ne l'avais même pas vus c'est en voulant me rapprocher de la rivière que j'ai retrouvé le chat qui se dorait au soleil d'hiver.

    Je me suis approchée doucement en disant à Woopy que c'était Poussy et mon brave toutou s'est assis tranquillement et a observé le chat.

    Ce dernier ouvrait et fermait ses paupières, découvrant par instant ses iris d'une jolie couleur verte.

    Au final, il n'y avait plus qu'un bon mètre qui nous séparait, on aurais dit que mes paroles l'apaisait, tout en le prenant en photo je continuais de lui parler: " N'aie pas peur Poussy, je fait juste quelques photos, petit Poussy chéri vient , allez vient près de moi", mais le chat ne bougeait pas de sa place, il continuait de m'observer entre ses paupières mi closes.

    Pauvre chat il a tellement l'habitude d'être chassé dès qu'il pénètre dans une propriété, bon il faut dire qu'il ne se gêne pas de rentrer par le soupirail de chez ma voisine et d'aller voler la nourriture de son chat, mais surtout de marquer son territoire sur la table à repasser, sur les pieds des chaises etc...En plus il est assez bagarreur! 

    Et en regardant les photos, je me suis souvenue d'un poème lus dans un de mes magasines FLOW et traduit du russe par Eva Antonnikov.

    J'ai juste changé le pluriel par le singulier.

    Cigalette

     

    Le chat

    Un jour d'un joyeux pas,

    Je revenais chez moi.

    Soudain, je vois un chat,

    Qui m'tourne le dos ma foi.

     

    Je crie; hé-ho, le chat!

    Ne reste pas comme ça,

    Suis-moi de ce pas,

    Je t'emmène chez moi.

     

    Suis-moi donc le chat,

    Je vais te mitonner

    De suite un fameux plat,

    Il y aura du soufflé.

     

    Mais non! répond le chat,

    Je préfère rester là!

    Le voilà donc assit,

    Il ne m'a pas suivi.  

     

    Le Samovar- poèmes 1928-1940, Edition bilingue traduit du russe par Eva Antonnikov, Héros limite, 2015

    Le chat

     

     


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  •  On nous annonce encore quelques centimètres de neige supplémentaire, mon APN est prêt!

    Mais hélas nous n'avons plus droit aux hivers d'avants, mon premier traîneau était une caisse en bois qu'un menuisier avais bien raboté et arrondis les côtés puis il y avait cloué deux fines lamelles de fer qui en fait était les liens qui attachaient les briques de charbon.

    Je me revois encore dans le pré derrière la maison, il y avait une jolie pente que je ne me lassais pas de descendre à toute vitesse.

    Cigalette

    Jeux d'hiver, d'hier et d'aujourd'hui

    Photo ancienne appartenant à un ami de ma page facebook

    Jeux d'hiver, d'hier et d'aujourd'hui

    Hiver 2010 à Bomal, mon gendre, ma fille et ma petite fille s'amusent comme des fous!

    Jeux d'hiver, d'hier et d'aujourd'hui

    Le pré derrière chez moi, rendez-vous incontournable des enfants du village.

     

    D'hier à aujourd'hui

     

    Lorsque j'étais gamin

    Nous prenions en otage

    Le très pentu chemin

    Tout au bout du village

     

    Dès que la neige blanche

    Avait rempli son rôle,

    Transformant en dimanches

    Les retours de l'école.

     

    Les devoirs vite faits

    On les bâclait quand-même!

    Déjà on enfourchait

    Les traîneaux sans problèmes.

     

    Vite, entre deux descentes,

    On grignotait un brin

    Puis reprenant la pente,

    On reformait le train,

     

    Dévalant en souplesse,

    Gars et filles mêlés,

    Laissant notre allégresse

    Vers les cieux s'envoler.

     

    Lors c'est bien rétamé,

    Presque aux petites heures,

    Qu'on daignait désarmer,

    Débordant de bonheur!

     

    Il n'était nul danger

    Car jamais des voitures

    Ne venaient déranger

    Nos folles aventures.

     

    Et ça pouvait durer

    Parfois des semaines,

    Les hivers endurés

    Alors valant la peine...

     

    Mais c'est bien loin tout ça.

    Après mon mariage,

    J'ai vécu en-deçà

    De mon natal village

     

    Et tout a bien changé

    Car la circulation

    Cause trop de danger.

    De luge, plus question!

     

    Car même si la rue

    Où je fini ma vie

    Est tout aussi pentue,

    La glisse y est bannie.

     

    Mais l'âge des folies

    Passé depuis longtemps,

    Quiet, près de ma Mie,

    Regardant fuir le temps

     

    Je revois sans regret

    Le joyeux florineige

    Que je goûtais de près

    En jouant dans la neige.

     

    Mais tout passe et se lasse

    Hormis les souvenirs

    Qui jamais ne s'effacent

    Et ne font qu'embellir...

    Jean de la Lune


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  • Bonjour, et voilà, il neige...est ce que Woopy la sentis en tous cas il ne veut pas quitter sa couette!

    Les mains de ma grand-mère

    Les mains de ma grand-mère

    Aujourd'hui, je commence cette journée en vous offrant ce très beau texte qui se trouvait sur le premier feuillet de mon "Sablier" calendrier que je reçois chaque année de ma grande surface, ce texte est extrais du recueil de Jean-Luc Dubart " les perles de sagesse"

    Livre que je vais essayer de trouver.

    Cigalette

     

    Ma grand-mère, ayant plus de 90 ans, était assise, l’air affaiblie sur le banc du patio.
    Elle ne bougeait pas, seulement assise, la tête vers le bas, fixant ses mains.
    Quand je me suis assise auprès d’elle, elle ne bougea pas, aucune réaction.
    Je ne voulais pas la déranger, mais après un long moment de silence,
    je me suis informé si elle était correcte.

    Elle leva la tête et me sourit.
    « Oui je suis correcte, merci de t’en informer » dit-elle de sa voix forte et claire.
    « Je ne voulais pas vous déranger, grand-mère, mais vous étiez assise là,
    fixant vos mains et je voulais savoir si tout était correct pour vous » lui ai-je dit.

    « As–tu déjà regardé tes mains? » me dit-elle.
    « Je veux dire vraiment regarder tes mains? »
    J’ai alors lentement ouvert mes mains et les fixai.
    Les retournai, m’en frottai les paumes.
    « Non, je pense que je n’ai pas vraiment regardé mes mains »
    lui dis-je et me demandant ce qu’elle voulait dire.
    Grand-mère me sourit et me raconta cette histoire.
    « Arrêtes toi et réfléchis un peu au sujet des mains que tu as,
    comment elles t’ont si bien servi depuis ta naissance. »

    Mes mains, ridées, desséchées et affaiblies ont été les outils
    que j’ai toujours utilisés pour étreindre la vie.
    Elles m’ont permis de m’agripper et d' éviter de tomber quand
    je trottinais lorsque j’étais enfant.
    Elles ont porté la nourriture à ma bouche et habillée.
    Enfant, ma mère m’a montré à les joindre pour prier.
    Elles ont attaché mes souliers et mes bottes.

    Elles ont touché mon mari et essuyé mes larmes quand il est parti à la guerre.
    Elles ont été sales, coupées et rugueuses et enflées.
    Elles ont été maladroites quand j’ai tenté de tenir mon premier enfant.
    Décorées avec ma bague de mariage, elles ont montré au monde
    que j’aimais quelqu’un d’unique et spécial.

    Elles ont écrit mes lettres à ton grand-père, et ont tremblé quand je l’ai enterré.
    Elles ont tenu mes enfants, ensuite mes petits enfants, consolé les voisins
    et tremblaient de rage quand je ne comprenais pas.
    Elles ont couvert ma figure, peigné mes cheveux et lavé mon corps.
    Elles ont été collantes et humides, sèches et rugueuses.

    Aujourd’hui, comme rien ne marche vraiment plus comme avant pour moi,
    ces mains continuent de me soutenir et je les joins encore pour prier.

    Ces mains portent la marque de ce que j’ai fait et des accidents de ma vie.
    Mais le plus important est que ce seront ces même mains que Dieu attrapera
    pour m’amener avec lui dans son Paradis.
    Avec elles, Il m’élèvera à ses cotés.
    Et là, je pourrai les utiliser pour toucher la face du Christ »

    Pensive, je regardais ses mains et les miennes.
    Je ne les verrai jamais plus du même œil.

    Plus tard, Dieu tendit ses mains et attira grand-mère à lui.

    Quand je me blesse les mains, quand elles sont sensibles,
    ou quand je caresse le visage de mes enfants ou de mon époux,
    je pense à grand-mère.
    Je sais qu’elle a été soutenue par les mains de Dieu.
    Et je veux, moi aussi, un jour, toucher la face de Dieu et sentir
    Ses mains sur mon visage.

    Jean-Luc Dubart, Perles de sagesse

    Les mains de ma grand-mère

    Les mains de ma grand-mère

     

     

     

     

     


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    Le coeur d'une grand-mère

     

     

     

    Le cœur d'une grand-mère

    Un cœur de Mamie, ça veut du bonheur,
    Du bonheur pour tous ses enfants.
    Un cœur de Mamie, ça a toujours peur,
    ça tremble pour petits et grands;
    ça se laisse grignoter par la vie et les événements.

    Un cœur de Mamie, ça se donne sans compter:
    C'est toujours un cœur de maman.

    Un cœur de Mamie, ça n'aime pas la solitude.
    C'est hospitalier, comme dans les Béatitudes.
    ça aime les visites.
    " Ne partez pas, vous avez le temps."
    " Encore un biscuit." " Restez encore un instant."
    ça aimerait qu'on lui dise un petit merci en passant.
    ça voudrait une bise;
    Mais les jeunes en ont-ils le temps?

    Un cœur de Mamie, ça ne vieillit pas.
    ça veut s'accrocher. C'est parfois bien las!
    Un cœur de Mamie, c'est plein de finesse;
    ça sait deviner: ça voit la tristesse;
    ça sait regarder, sans oser rien dire.
    C'est plein de bonté, ça vit de tourments.

    Un cœur de Mamie, ça se dit:

     

    "Je ne voudrais pas partir."
    Rester pour aimer.
    Même vieux, ça ne veut pas mourir.
    demain oui, peut-être.
    Mais non, non, pas aujourd'hui.
    ça veut être là pour les fêtes.
    Voir grands et petits; consoler; encourager.

    Un cœur de Mamie, c'est disponible, pas pressé.
    ça ne pense qu'à donner.
    ça a de l'expérience.
    ça doit rester longtemps,
    Pour donner confiance dans la vie à ses petits-enfants.

    Guy Gilbert

     


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