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Par cigalette 106 le 11 Mars 2017 à 05:51
Bonjour, après la superbe journée printanière de hier, après avoir contemplé le réveil de la vie au jardin, je vous offre ce superbe poème de Maurice Carême pour accompagner mes photos.
Que votre journée soit belle et que vos soucis s'estompent comme s'estompe l'hiver, que le chant des oiseaux résonne à vos oreilles et fasse pétiller vos yeux de bonheur.
Cigalette
REVEIL
Un peu de soleil
Après tant de pluie.
Une abeille luit
Et la vie s'éveille.
Un oiseau bégaye
Sa frêle chanson
Qui, là-bas, égaye
D'humbles liserons.
Et dans la vallée
Où jasent les toits,
La cloche mouillée
Répond à sa voix.
Après tant de pluie
Et tant de sommeil,
Ah! voici la vie
Qui rit au soleil.
Maurice Carême
Osmie ou abeille maçonne
Gama ou Robert le diable
Paon du jour
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Par cigalette 106 le 26 Février 2017 à 08:10
Bonjour, je vous offre ce matin ce court poème de Maurice Carême et pour l'illustrer, deux photos que j'ai prise hier lors de ma balade matinale.
Je vous souhaite une bonne matinée, Cigalette
Dans l'aube
Dans l'aube, pendue au cytise,
Luisait une si fine toile
Tissée par une araignée grise
Que la nuit, qui s'y était prise,
Y avait laissé des étoiles.
Maurice, Carême
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Par cigalette 106 le 5 Février 2017 à 06:21
Bonjour, j'ai très mal dormis debout à 02h15! Impossible de me rendormir, je me tournais encore et encore, pour finir je me suis levée et j'ai lus les journaux, puis j'ai réalisé un montage photo pour illustrer un beau poème de Maurice Carême.
J'ai trouvé un site magnifique avec une mine d'images pour créations: http://lestubesdecriniere.eklablog.fr/accueil-c25336740
En plus j'ai à nouveau le brûlante c'est vraiment désagréable, j'en parlerais à mon médecin ce mercredi lors de ma prise de sang.
Je vous souhaite un bon dimanche, a ce soir, Cigalette
Une bizarre demoiselle
J'ai vu se promener au ciel
Une bizarre demoiselle.
Ses souliers bleus avaient des ailes
Comme celles des hirondelles.
Sur ses bas de soie étaient peints
Des champignons et des lutins.
Sa robe était faite de feuilles;
Son manchon, de queues d'écureuils.
A son cou brillait un collier
De petits poissons argentés
Et sur le bord de son chapeau,
Gazouillaient gaîment des oiseaux.
Elle me fit gentiment un signe
De son gant en plumes de cygne.
Puis elle traversa le ciel
Et se perdit dans le soleil
Maurice Carême
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Par cigalette 106 le 1 Février 2017 à 07:28
Bonjour, malgré ma petite balade d'hier après-midi, je n'ai pas de nouvelles photos mis à part une bête crevée dans l'eau et pour qui j'ai alerté le bourgmestre afin qu'il envoie le service concerné pour la retiré de la rivière.
Et un très grand morceau de polystyrène qui flotte à la surface de l'eau!
Alors je vous offre encore un merveilleux poème de Maurice Carême, il est aussi très beau et j'ai réalisé quelques montages pour l'illustrer.
Et moi aussi je fait un souhait, j'aimerais que tous les enfants de la terre puisse avoir la joie et le bonheur d'avoir une maman.
Et en parlant de maman, hier soir j'ai eu tout de même mon fils au téléphone, il m'avait écris afin de voir si c'était moi qui lui avait envoyé un colis...
Je lui avait répondus dans l'affirmatif, alors il m'a dit qu'il me téléphonerais le soir même.
En ce qui concerne ma petite fille, la fièvre est un peu descendue, elle prend bien ses antibiotiques.
Je suis occupée à lui réalisé son petit sac...Bientôt photos.
Bonne matinée, Cigalette
SOUHAIT
La lune est l'horloge du monde
On ne sait qui l'a remontée
Pour une éternité.
Ah si je pouvais arrêter
Cette voleuse de secondes
Et casser son cadran
Pour que tous les enfants du monde
Conservent toujours leur maman!
Maurice Carême
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Par cigalette 106 le 31 Janvier 2017 à 07:20
Bonjour, comme hier je vous propose un beau poème de Maurice Carême, " TEDDY" un sujet qui feras remonter de beaux souvenirs d'enfance pour certain et certaine.
De mon côté je n'ai pas eu d'ourson en peluche lorsque j'étais enfant mais bien un... pingouin!! Que j'emmenais partout avec moi...
Hier soir j'ai lus quelques poèmes de Maurice Carême, je ne m'en lasse pas, il y en a un que je n'ai pas eu besoin de lire je l'avais appris en sixième primaire et bien je le savais encore, " Le brouillard " ...Le brouillard a tout mis dans son sac de coton, le brouillard a tout pris autour de la maison...
Voilà, je vous souhaite une bonne journée, les photos qui illustres ce poème proviennent du site Pixabay, images libre de droit.
Teddy
Je suis le père de Teddy.
C'est ma maman qui est sa mère.
Mon père n'est que son ami.
Teddy est mon ourson chéri
Quand ma maman me donne un fruit,
Surtout si c'est un fruit que j'aime,
J'en demande deux pour Teddy.
S'il n'a pas faim, je les mange moi-même.
Je raconte tout à Teddy.
Lui seul me comprend, me pardonne
Et me suit, quand on me punit,
Dans le coin où l'on m'abandonne.
Quand, à la rue, je joue trop tard,
Il me réclame et ma mère m'appelle:
"Allons, rentre vite! dit-elle,
Teddy craint pour toi le brouillard."
Puis dans ma chambre, sans lumière,
Je m'endort, la main sur son cœur;
Car Teddy dort les yeux ouverts
Parce que j'ai peur des voleurs. ( Maurice Carême )
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Par cigalette 106 le 30 Janvier 2017 à 07:44
Bonjour, pour entamer avec bonne humeur cet avant dernier jour de janvier, je vous propose un poème de Maurice Carême " Quatuor"
Bonne matinée, Cigalette
QUATUOR
Le matou de Léon
Aimait l'accordéon
L'angora de Céline
Pinçait la mandoline
Et celui de Simone,
Avec son saxophone,
Savait faire pleurer
Les chattes du quartier.
Ces joueurs solitaires,
Un jour, se concertèrent.
Justement, la fauvette
De la vieille Antoinette
Venait de terminer
Un quatuor en ré.
Mais on chercha en vain
Un autre musicien.
Et ce hasard sauva,
D'un vulgaire trépas
Sous des griffes félines,
La souris d'Adolphine
Qui, durant tout l'été,
A l'ombre de sa hutte,
Avait appris la flûte
Sur un roseau troué.
Maurice Carême
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Par cigalette 106 le 22 Janvier 2017 à 05:53
Bonjour, hier lors de ma dernière balade, comme à chaque fois avant de continuer mon chemin je m'engage sur la petite pente qui mène au ruisseau, j'espère toujours y apercevoir le castor...
Soudain sur ma droite je distingue une forme sombre, le castor? Et non point de castor mais un pauvre chat, si je dit pauvre, c'est parce que depuis plus de 5 ans son maitre a déménagé en le laissant ici et depuis il erre par ci par là en quête de nourriture.
Il est assez sauvage, il ne se laisse pas approcher, car dès qu'il a sentis et vus ma présence il s'est enfuis dans les fourrés.
J'ai donc continué ma balade avec Woopy toujours à l'affût du moindre mouvement.
Mais sur le chemin du retour je ne l'avais même pas vus c'est en voulant me rapprocher de la rivière que j'ai retrouvé le chat qui se dorait au soleil d'hiver.
Je me suis approchée doucement en disant à Woopy que c'était Poussy et mon brave toutou s'est assis tranquillement et a observé le chat.
Ce dernier ouvrait et fermait ses paupières, découvrant par instant ses iris d'une jolie couleur verte.
Au final, il n'y avait plus qu'un bon mètre qui nous séparait, on aurais dit que mes paroles l'apaisait, tout en le prenant en photo je continuais de lui parler: " N'aie pas peur Poussy, je fait juste quelques photos, petit Poussy chéri vient , allez vient près de moi", mais le chat ne bougeait pas de sa place, il continuait de m'observer entre ses paupières mi closes.
Pauvre chat il a tellement l'habitude d'être chassé dès qu'il pénètre dans une propriété, bon il faut dire qu'il ne se gêne pas de rentrer par le soupirail de chez ma voisine et d'aller voler la nourriture de son chat, mais surtout de marquer son territoire sur la table à repasser, sur les pieds des chaises etc...En plus il est assez bagarreur!
Et en regardant les photos, je me suis souvenue d'un poème lus dans un de mes magasines FLOW et traduit du russe par Eva Antonnikov.
J'ai juste changé le pluriel par le singulier.
Cigalette
Le chat
Un jour d'un joyeux pas,
Je revenais chez moi.
Soudain, je vois un chat,
Qui m'tourne le dos ma foi.
Je crie; hé-ho, le chat!
Ne reste pas comme ça,
Suis-moi de ce pas,
Je t'emmène chez moi.
Suis-moi donc le chat,
Je vais te mitonner
De suite un fameux plat,
Il y aura du soufflé.
Mais non! répond le chat,
Je préfère rester là!
Le voilà donc assit,
Il ne m'a pas suivi.
Le Samovar- poèmes 1928-1940, Edition bilingue traduit du russe par Eva Antonnikov, Héros limite, 2015
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Par cigalette 106 le 3 Janvier 2017 à 08:28
On nous annonce encore quelques centimètres de neige supplémentaire, mon APN est prêt!
Mais hélas nous n'avons plus droit aux hivers d'avants, mon premier traîneau était une caisse en bois qu'un menuisier avais bien raboté et arrondis les côtés puis il y avait cloué deux fines lamelles de fer qui en fait était les liens qui attachaient les briques de charbon.
Je me revois encore dans le pré derrière la maison, il y avait une jolie pente que je ne me lassais pas de descendre à toute vitesse.
Cigalette
Photo ancienne appartenant à un ami de ma page facebook
Hiver 2010 à Bomal, mon gendre, ma fille et ma petite fille s'amusent comme des fous!
Le pré derrière chez moi, rendez-vous incontournable des enfants du village.
D'hier à aujourd'hui
Lorsque j'étais gamin
Nous prenions en otage
Le très pentu chemin
Tout au bout du village
Dès que la neige blanche
Avait rempli son rôle,
Transformant en dimanches
Les retours de l'école.
Les devoirs vite faits
On les bâclait quand-même!
Déjà on enfourchait
Les traîneaux sans problèmes.
Vite, entre deux descentes,
On grignotait un brin
Puis reprenant la pente,
On reformait le train,
Dévalant en souplesse,
Gars et filles mêlés,
Laissant notre allégresse
Vers les cieux s'envoler.
Lors c'est bien rétamé,
Presque aux petites heures,
Qu'on daignait désarmer,
Débordant de bonheur!
Il n'était nul danger
Car jamais des voitures
Ne venaient déranger
Nos folles aventures.
Et ça pouvait durer
Parfois des semaines,
Les hivers endurés
Alors valant la peine...
Mais c'est bien loin tout ça.
Après mon mariage,
J'ai vécu en-deçà
De mon natal village
Et tout a bien changé
Car la circulation
Cause trop de danger.
De luge, plus question!
Car même si la rue
Où je fini ma vie
Est tout aussi pentue,
La glisse y est bannie.
Mais l'âge des folies
Passé depuis longtemps,
Quiet, près de ma Mie,
Regardant fuir le temps
Je revois sans regret
Le joyeux florineige
Que je goûtais de près
En jouant dans la neige.
Mais tout passe et se lasse
Hormis les souvenirs
Qui jamais ne s'effacent
Et ne font qu'embellir...
Jean de la Lune
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Par cigalette 106 le 2 Janvier 2017 à 05:16
Bonjour, et voilà, il neige...est ce que Woopy la sentis en tous cas il ne veut pas quitter sa couette!
Aujourd'hui, je commence cette journée en vous offrant ce très beau texte qui se trouvait sur le premier feuillet de mon "Sablier" calendrier que je reçois chaque année de ma grande surface, ce texte est extrais du recueil de Jean-Luc Dubart " les perles de sagesse"
Livre que je vais essayer de trouver.
Cigalette
Ma grand-mère, ayant plus de 90 ans, était assise, l’air affaiblie sur le banc du patio.
Elle ne bougeait pas, seulement assise, la tête vers le bas, fixant ses mains.
Quand je me suis assise auprès d’elle, elle ne bougea pas, aucune réaction.
Je ne voulais pas la déranger, mais après un long moment de silence,
je me suis informé si elle était correcte.
Elle leva la tête et me sourit.
« Oui je suis correcte, merci de t’en informer » dit-elle de sa voix forte et claire.
« Je ne voulais pas vous déranger, grand-mère, mais vous étiez assise là,
fixant vos mains et je voulais savoir si tout était correct pour vous » lui ai-je dit.
« As–tu déjà regardé tes mains? » me dit-elle.
« Je veux dire vraiment regarder tes mains? »
J’ai alors lentement ouvert mes mains et les fixai.
Les retournai, m’en frottai les paumes.
« Non, je pense que je n’ai pas vraiment regardé mes mains »
lui dis-je et me demandant ce qu’elle voulait dire.
Grand-mère me sourit et me raconta cette histoire.
« Arrêtes toi et réfléchis un peu au sujet des mains que tu as,
comment elles t’ont si bien servi depuis ta naissance. »
Mes mains, ridées, desséchées et affaiblies ont été les outils
que j’ai toujours utilisés pour étreindre la vie.
Elles m’ont permis de m’agripper et d' éviter de tomber quand
je trottinais lorsque j’étais enfant.
Elles ont porté la nourriture à ma bouche et habillée.
Enfant, ma mère m’a montré à les joindre pour prier.
Elles ont attaché mes souliers et mes bottes.
Elles ont touché mon mari et essuyé mes larmes quand il est parti à la guerre.
Elles ont été sales, coupées et rugueuses et enflées.
Elles ont été maladroites quand j’ai tenté de tenir mon premier enfant.
Décorées avec ma bague de mariage, elles ont montré au monde
que j’aimais quelqu’un d’unique et spécial.
Elles ont écrit mes lettres à ton grand-père, et ont tremblé quand je l’ai enterré.
Elles ont tenu mes enfants, ensuite mes petits enfants, consolé les voisins
et tremblaient de rage quand je ne comprenais pas.
Elles ont couvert ma figure, peigné mes cheveux et lavé mon corps.
Elles ont été collantes et humides, sèches et rugueuses.
Aujourd’hui, comme rien ne marche vraiment plus comme avant pour moi,
ces mains continuent de me soutenir et je les joins encore pour prier.
Ces mains portent la marque de ce que j’ai fait et des accidents de ma vie.
Mais le plus important est que ce seront ces même mains que Dieu attrapera
pour m’amener avec lui dans son Paradis.
Avec elles, Il m’élèvera à ses cotés.
Et là, je pourrai les utiliser pour toucher la face du Christ »
Pensive, je regardais ses mains et les miennes.
Je ne les verrai jamais plus du même œil.
Plus tard, Dieu tendit ses mains et attira grand-mère à lui.
Quand je me blesse les mains, quand elles sont sensibles,
ou quand je caresse le visage de mes enfants ou de mon époux,
je pense à grand-mère.
Je sais qu’elle a été soutenue par les mains de Dieu.
Et je veux, moi aussi, un jour, toucher la face de Dieu et sentir
Ses mains sur mon visage.Jean-Luc Dubart, Perles de sagesse
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Par cigalette 106 le 20 Novembre 2016 à 05:40
Le cœur d'une grand-mère
Un cœur de Mamie, ça veut du bonheur,
Du bonheur pour tous ses enfants.
Un cœur de Mamie, ça a toujours peur,
ça tremble pour petits et grands;
ça se laisse grignoter par la vie et les événements.
Un cœur de Mamie, ça se donne sans compter:
C'est toujours un cœur de maman.
Un cœur de Mamie, ça n'aime pas la solitude.
C'est hospitalier, comme dans les Béatitudes.
ça aime les visites.
" Ne partez pas, vous avez le temps."
" Encore un biscuit." " Restez encore un instant."
ça aimerait qu'on lui dise un petit merci en passant.
ça voudrait une bise;
Mais les jeunes en ont-ils le temps?
Un cœur de Mamie, ça ne vieillit pas.
ça veut s'accrocher. C'est parfois bien las!
Un cœur de Mamie, c'est plein de finesse;
ça sait deviner: ça voit la tristesse;
ça sait regarder, sans oser rien dire.
C'est plein de bonté, ça vit de tourments.
Un cœur de Mamie, ça se dit:"Je ne voudrais pas partir."
Rester pour aimer.
Même vieux, ça ne veut pas mourir.
demain oui, peut-être.
Mais non, non, pas aujourd'hui.
ça veut être là pour les fêtes.
Voir grands et petits; consoler; encourager.
Un cœur de Mamie, c'est disponible, pas pressé.
ça ne pense qu'à donner.
ça a de l'expérience.
ça doit rester longtemps,
Pour donner confiance dans la vie à ses petits-enfants.
Guy Gilbert
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