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Par cigalette 106 le 1 Août 2015 à 12:04
Et voilà les jours, les semaines et les mois passent, bientôt la rentrée des classes et le train-train quotidien, tous les jours la même chose encore et encore...La roue tourne inexorablement!
Pas beaucoup de nouvelles photos vus que je ne bouge pas de chez moi, hormis une mini balade avec Woopy au bord de la rivière pas d'autres paysages à vous proposer, désolée.
Voici un poème de Victor Hugo.
Voici que la saison décline,
L'ombre grandit, l'azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L'oiseau frissonne, l'herbe a froid.
Août contre septembre lutte;
L'Océan n'a plus d'alcyon;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.
La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l'été fond.
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Par cigalette 106 le 11 Juillet 2015 à 06:52
Un beau poème pour accompagner les photos de ma douce Poussette, Cigalette
Entrechat
Longues oreilles, des crocs intacts, des vrais ivoires,
Le corps svelte quoique râblu,
Son beau pelage court et gris à barres noires
Lui faisant un maillot velu;
Des yeux émeraudes, vieil or, mouillant leur flamme
Qui, doux énigmatiquement,
Donnent à son minois le mièvre et le charmant,
D'un joli visage de femme.
Avec cela rôdeur des gouttières, très brave,
Fort et subtil, tel est ce chat,
Pratiquant à loisir le bond et l'entrechat,
Au grenier comme à la cave.
Maurice Rollinat, Les bêtes étude de chat, 1911
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Par cigalette 106 le 28 Juin 2015 à 07:01
Bonjour, hier soir j'ai pris deux photos de la lune, bientôt elle sera toute ronde et éclaireras nos nuits de sa lumière blanche empêchant certain de dormir ou auras des effets néfaste sur d'autres.
J'ai trouvé ce beau poème de Victor Hugo pour accompagner mes deux photos.
Cigalette
Quand la lune apparaît dans la brume des plaines
Quand la lune apparaît dans la brume des plaines,
Quand l'ombre émue a l'air de retrouver la voix,
Lorsque le soir emplit de frissons et d'haleines
Les pâles ténèbres des bois,
Quand le bœuf rentre avec sa clochette sonore,
Pareil au vieux poète, accablé, triste et beau,
Dont la pensée au fond de l'ombre tinte encore
Devant la porte du tombeau ;
Si tu veux, nous irons errer dans les vallées,
Nous marcherons dans l'herbe à pas silencieux,
Et nous regarderons les voûtes étoilées.
C'est dans les champs qu'on voit les cieux.
Nous nous promènerons dans les campagnes vertes ;
Nous pencherons, pleurant ce qui s'évanouit,
Nos âmes ici-bas par le malheur ouvertes
Sur les fleurs qui s'ouvrent la nuit !
Nous parlerons tout bas des choses infinies.
Tout est grand, tout est doux, quoique tout soit obscur.
Nous ouvrirons nos cœurs aux sombres harmonies
Qui tombent du profond azur.
C'est l'heure où l'astre brille, où rayonnent les femmes.
Ta beauté vague et pâle éblouira mes yeux.
Rêveurs, nous mêlerons le trouble de nos âmes
A la sérénité des cieux.La calme et sombre nuit ne fait qu'une prière
De toutes les rumeurs de la nuit et du jour ;
Nous, de tous les tourments de cette vie amère
Nous ne ferons que de l'amour !Victor Hugo
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Par cigalette 106 le 25 Juin 2015 à 09:01
Bonjour avant de partir acheter mes pains en réserves chez SPAR je vous propose un beau poème extrait du livre de français scolaire acheté à la brocante pour accompagner les photos que j'ai prise du coq de mon voisin..
Journée chargée aujourd'hui, le matin je vais commencer par couper toutes les bordures des parterres et tenter aussi de couper un peu les hautes herbes dans le fond de mon jardin le long de ma clôture.
Puis je commencerais à tondre la pelouse avant de me préparer mon diner.
Vers 13h30 je reçois un délégué de mon fournisseur TV, internet, téléphonie afin changer le pack, retirer quelques chaines TV afin de diminuer ma facture qui s'élève chaque mois entre 80 et 85 euros!
Dès qu'il seras partis, petite balade avec Woopy, puis lessive, et continuer au jardin.
Je vous dit donc à tantôt, Cigalette
Un beau coq
C'était bien le vrai coq gaulois
A l'œil rouge, à la crête altière,
Avec ses ergots de trois doigts
Dont il labourait la poussière
Et les chairs aussi quelques fois.
Il avait une voix sonore
Aussi puissante qu'un clairon,
Qui remplissait, avant l'aurore,
La ferme où tout dormait encore,
Depuis le chien jusqu'au patron.
Alors il se levait, superbe,
Lustrait son panache vermeil,
Son cou doré comme une gerbe,
Puis menait ses poules dans l'herbe
Avant le lever du soleil.
François Fabié
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Par cigalette 106 le 23 Juin 2015 à 17:24
Voici un beau poème trouvé dans le livre scolaire de français que j'ai acheté à la brocante.
Les fraises des bois
Quand de juin s'éveille le mois,
Allez voire les fraises des bois
Qui rougissent dans la verdure,
Plus rouge que le vif corail,
Balançant comme un éventail
Leurs feuilles à triples découpure...
Qui veut des fraises du bois joli?
En voici, en voici mon panier tout rempli
De fraises du bois joli!
Rouge en dehors, blanche en dedans,
Comme les lèvres et les dents,
La fraise épand sa douce haleine
Qui tient de l'ambre et du rosier;
Quand elle monte du fraisier,
On sait que la fraise est prochaine.
Qui veut des fraises du bois joli?
En voici, en voici mon panier tout rempli
De fraises du bois joli!
P.Dupont.
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