• Aujourd'hui je vous présente le carnaval de Malmedy pas loin de chez moi.

     

    Carnaval de Malmedy

     

    On fête le Cwarmê de Malmedy depuis des siècles : un document d'archives daté du 25 juin 1459 fait référence aux lundi et mardi du « Quarmae », ce qui indique que le Cwarmê était déjà fêté cette année-là et probablement depuis fort longtemps. Ce mot désigne à Malmedy la période de carnaval, qui dure quatre jours, du samedi midi au mardi-gras à minuit.

     

    Ces quatre jours sont désignés également sous le nom de « grandès-haguètes * » par opposition aux « p'titès haguètes » ayant lieu les quatre jeudis précédant le Cwarmê, appelés jeudis-gras. Ces jeudis-gras étaient déjà des jours de mascarade en 1666, la relation d'un accident mortel survenu le mardi 24 février à une jeune fille dont le masque de lin avait pris feu l'attestant. La malheureuse demoiselle se préparait sans doute pour le jeudi suivant...

     

    En 1695, sous le règne des princes-abbés, fut imposée la première interdiction de fêter le carnaval. Elle fut suivie de nombreuses autres au cours du 18ème siècle. Mais les Malmédiens ne l'entendirent pas de cette oreille et passèrent outre. Il est aujourd'hui bien difficile d'imaginer le déroulement des festivités de ces époques lointaines, mais par contre, grâce à la création officielle des sociétés plus structurées, l'on est en possession de bon nombre de traces des réjouissances carnavalesques du 19ème siècle, fort proches déjà de celles d'aujourd'hui.

     

    Notons qu'au 20ème siècle, il n'y eut d'interdiction qu'en périodes de guerre et en 1962, celle-ci étant motivée par le danger de contagion d'une épidémie de variole.

     

    C'est grâce à l'opiniâtreté des Malmédiens que la tradition du Cwarmê a pu connaître cette étonnante continuité.

    * Haguète

    La « Haguète » est le personnage le plus emblématique du Carnaval de Malmedy. Reconnaissable à son grand chapeau coiffé de plumes d'autruches multicolores, elle saisit gentillement le spectateur à la cheville avec un instrument en bois nommé « hape-tchâr » (attrape-chair), sorte de herse en bois articulée et extensible se terminant par des pinces. Elle invite alors le spectateur à mettre un genou à terre pour « demander pardon », en wallon bien évidemment. La citation : « Pardon, Haguète, à l’ cawe do ramon, dju nu l’ f’rès jamês pus ! » (Pardon, Haguète, à la queue du balai, je ne le ferai jamais plus !).

    Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cwarm%C3%AA

     

    Le temps des carnavals 2 Malmedy

    Une haguète ayant attrapé un journaliste...

    source: http://www.malmedy.be/fr/Tourisme/folklore-et-carnaval/le-carnaval/historique-carnaval.html

     


    3 commentaires
  • En 4 articles je vous parlerais de 4  carnavals qui se déroulent en  Wallonie, Binche, Malmédy, Stavelot et Marche-en-Famenne.

    Aujourd'hui c'est la sortie des Gilles de Binche, je ne sais pas si ils pourrons mettre leur jolis chapeaux de plumes car ici c'est le déluge!

    Le carnaval de Binche est un des plus anciens carnavals de Belgique Il a été reconnu en 2003, par l'UNESCO comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.

    Mais quelque soit le carnaval je n'aime pas ces grands rassemblements de foule, trop de bruit! Mais j'apprécie et admire les superbes costumes et les traditions de chaque région liée au carnaval.

    Chez ma fille, les enfants détestent se déguiser c'est pour cela que je ne leur ai pas confectionné un masque comme pour ceux de mon fils.

    Le temps des carnavals

    Le temps des carnavals

    Le temps des carnavals

     

    Carnaval de Binche

    Binche abrite l’une des coutumes carnavalesques les plus anciennes et les plus caractéristiques de Wallonie… Sa renommée a largement dépassé nos frontières et fascine le public du monde entier. Cette réputation est justifiée par l’originalité et l’authenticité des coutumes binchoises restées fidèles aux dates traditionnelles des jours gras et à l’ordonnance quasi immuable de la préparation de la fête au sein des familles et des sociétés carnavalesques dès l’automne. (Michel Revelard, Le Carnaval de Binche).

    Les origines du Carnaval de Binche semblent difficiles à retracer avec objectivité et certitude. Les historiens et les folkloristes qui les ont analysées depuis plus d’un demi-siècle restent toujours prudents dans leurs travaux, en raison du manque d’éléments remontant au-delà de la fin du XVIIIème siècle faisant clairement mention de « gilles » et de la piètre qualité des preuves matérielles anciennes. Pour compliquer les choses, de nombreuses légendes, tantôt liées à un personnage mythique ou historique, ont sans doute éclipsé la réalité sous des dehors plus glorieux, romanesques ou fantastiques, mais les origines réelles restent bien mystérieuses... (Christel Deliège).

    La légende qui a remporté le plus grand succès est celle du gille descendant des Incas, imaginée par le journaliste, Adolphe Delmée, au XIXème siècle. Ces Incas seraient apparus en costume lors des fêtes organisées par Marie de Hongrie en 1549 pour accueillir son frère, Charles Quint, et son neveu, Philippe II. Les Binchois appréciant leurs costumes colorés et exotiques auraient perpétué ce défilé dans la cité. Cette hypothèse farfelue a séduit et séduit encore les acteurs du Carnaval de Binche car elle leur confère un caractère historique assez flatteur. (Samuel Glotz, Le Carnaval de Binche).

     

     

     


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