• La sagesse de nos grands-mères

    Bonjour, hier fin de journée, Camille est venue me chercher pour aller voir sa maman, j'ai donc pris avec moi la crèche que je lui avait confectionnée.

    Ma douce Marie l'a admirée mais ne savait plus trop ce que c'était, elle ne se rend plus très bien compte des jours et des fêtes.

    Le temps glisse sur elle sans laisser de traces, elle vis dans son monde, comme la plupart de ces aînés assis là autour des tables à la maison de retraite.

    Souvent je me dit: Ils attendent quoi en fait? Ils attendent que Dieu vienne abaisser leurs yeux pour l'éternité, chaque  jour qui passe est un jour en moins de souffrance et d'interrogations.

    Et justement avant que Camille ne passe, j'étais occupée à repasser...

     

    Hier après-midi, je suis montée jusqu'au grenier afin d'aller dépendre la nappe blanche que j'avais lavée la veille et que j'avais mise à séchée sur le fil.

    A quatre jours du réveillon, il était grand temps que je repasse la nappe ce qui n'allait pas être une mince affaire.

    J'ai donc dresser ma planche à repasser brinquebalante, j'ai mis une chaise juste devant cette dernière.

    Ceci afin qu'elle reçoive la nappe au fur et à mesure de son repassage et ainsi éviter qu'elle ne traîne sur le parquet.

    Je me suis donc mise à repasser cette nappe ancienne incrustée de délicats damiers savamment tissés.

    Au fur et à mesure que mon fer glissait sur le coton immaculé, j'examinais avec attention la surface à la recherche d'une éventuelle tache récalcitrante.

    Mais aucune trace des anciennes pliures n'étaient restée sur le tissu.

    Soudain j'avais détecté une petite reprise mais tellement bien faite qu'encore un peu je serais passée à côté sans la voir.

    J'étais en admiration devant ce travail exécuté avec art, l'aiguillée de coton blanc avait été passée et repassée avec tant de précision qu'il avait redessiné le fil de trame et le fil de chaîne avec exactitude.

    Mon esprit pour quelques instants fit un bond en arrière et je revoyais maman penchée sur sa chaussette ou sa chemise de nuit, qu’elle reprisait avec attention, assise au coin du feu.

    Il y a encore cinquante ans, repriser était une pratique très répandue, cette pratique consistait à essayer de faire disparaître un trou en reformant le tissage avec le plus de précision possible.

    Chaussettes mais aussi linges de maison, draps de lit, chemisettes, robes de nuit, essuies et bien entendus les chaussettes.

    Pour facilité le reprisage de cette dernière, maman glissait un œuf de bois à l'intérieur ceci facilitait grandement son travail, j'en ai d’ailleurs un dans ma boite à couture.

    Revenue au présent, je m'étais saisie de mon APN afin d'immortalisé ce chef d’œuvre car aujourd'hui qui reprise encore son linge?

    A notre époque une chaussette trouée se retrouve vite à la poubelle, parfois même on ne prend même plus la peine d'enfiler une aiguille pour recoudre un pull ou l'ourlet d'un essuie.

    Alors à l'aube de cette nouvelle année si nous prenions exemple sur toutes ces femmes qui en ce temps là, avaient le sens de l'économie et de la récupération.

    Si nous essayons nous aussi de ne plus mettre systématiquement une chaussette ou un essuie avec un petit trou à la poubelle ? Ce serais déjà un bon départ et une très bonne résolution.

    Et si nous ne sommes pas expertes en couture il y a d'autres façon d'utiliser ces objets, en faire des loques à poussières, faire briller les meubles ou la belle carrosserie de la voiture de monsieur ou la même la vôtre...

    Et pour les chaussettes, pensez à la reconversion, transformez-les en doudous!

    Après avoir fait le bonheur de vos pieds, elles feront le bonheur de vos petits...

    La sagesse de nos grands-mères

    Je vous souhaite une bonne matinée, de mon côté, je vais continuer mon repassage et le nettoyage de la chambre pour ma sœur et son compagnon.

    Cigalette

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 06:45

    passes une bonne journée ! bizz

    2
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 10:02

    Bonjour 

    Et oui, j'ai connu cette situation lorsque Maman ne me reconnaissait plus c'est très difficile à vivre , mais il ne faut surtout pas oublier les meilleurs moments avec les gens que l'on aime 

    Bise et bonne journée Francine 

     

      • Mercredi 21 Décembre 2016 à 18:10

        Merci Rose bonne soirée bisous

    3
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 10:51

    Je reprisais, jusqu'à il y a peu... je couds et reprise beaucoup moins, mais j'essaie de ne pas gâcher. :)

    De beaux souvenirs, et même si aujourd'hui te confronte à une réalité difficile à vivre, je sais que tu as en toi l'énergie nécessaire.

    Les souvenirs des jours heureux sont importants. Merci de les avoir partagés.

    Passe une douce journée. Bisous.

      • Mercredi 21 Décembre 2016 à 18:10

        Bonsoir et merci Quichottine gros bisous

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    4
    josie
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 22:03

    cigalette belle idée pas pour tout, les bobines fils coutent plus chers que la paire de chaussettes, un ourlet  décousu encore comme tu a une machine  ça va, une belle soeur couturière de métier  le faisait poue nous les plis pantalons autres, la elle  ne fait plus pour nous gratis pour les autres voisins ou connaissances     elles payaient, le fil machine, moi je jette tout  percés meme slips,  ben a quoi bon , bisous,

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