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Le chant des Nymphes en détresse
Pour la deuxième fois je partage ce beau poème de Fernand Séverin qui aujourd'hui prends tout son sens, ne dirait-on pas que ce poète avait prédit ce qui allait ce passer dans ma jolie vallée?
Cigalette
Le chant des nymphes en détresse
Nous étions le sourire innocent des fontaines,
La fraîcheur des vallons, le mystère des bois,
L'obscur frémissement des branches incertaines,
Qui semble, vers le soir, un bruit confus de voix...
Sources vives, ruisseaux chantants, frêles verdure,
Notre être se cachait, insidieux et doux,
Sous tout ce qui frissonne, étincelle ou murmure:
La grâce de la terre en sa fleur, c'était nous!
Les hommes qui vivaient alors, race ingénue,
Crurent voir maintes fois, dans un brouillard léger,
Passer l'éclair furtif de notre beauté nue...
Leur rêve, sache-le, n'était pas mensonger.
Partout on surprenait notre forme voilée:
Ses fluides contours transparaissaient, distincts,
Dans la courbe du flot, des bois, de la vallée,
Et jusque dans la ligne vague des lointains.
Il n'y avait de paix, d'ombre, de solitude
Que par nous! La douceur profonde de nos chants
Endormait dans les cœur humains l'inquiétude;
Les poètes vantaient l'innocence des champs...
Temps bénis! Mais des jours moins heureux allaient naître:
Bientôt, inaugurant un empire odieux,
L'homme devait porter la rude main d'un maître
Sur ce monde marqué de l'empreinte des dieux.
Nos retraites, c'est lui qui les a violées!
En quel lieux fuirons-nous? Qui nous rendra jamais
La chasteté des eaux, la fraîcheur des vallées?
Où retrouverons-nous votre ombre, ô bois épais?
Tout ce qui fut jadis la splendeur de la terre,
Il l'a détruit! Une sacrilège clarté,
O bois sacrés, à profané votre mystère,
Qu'illuminait l'éclair de notre nudité.
Quel sort fut désormais le nôtre, infortunées!
Quel mortel tremblement nous étreignit souvent,
Mes sœurs, lorsque le bruit, l'affreux bruit des cognées
Arrivait jusqu'à nous, apporté par le vent!...
Chaque jour nous cherchions des vallons plus sauvages:
Hélas! leur âpreté nous défendait en vain:
Partout l'homme insolent, poursuivant ses ravages,
Nous chassait devant lui, de ravin en ravin.
Vous nous restez du moins, vous, montagnes sublimes!
Accueillez-nous! Troupeau souffrant et résigné,
Nous nous réfugions dans l'horreur de vos cimes
Comme dans le seul lieu qu'il n'ait pas profané.
Fernand Séverin
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Commentaires
Un très beau poème qui décrit malheureusement le n'importe quoi des hommes.
Le changement de décor de ton lieu de promenade est bien triste
bisous bisous
bonjour ma cigalette
quel beau poéme !!!!!
et voila ce que font les hommes ,ils détruisent tout
pourtant que c'était joli avant
mais tu sais ma cigalette ,la nature reprend toujours sa place
les arbres certes vont etre longs a repousser
passe quand méme une trés bonne journée
je te fait de gros bisous
Alors là, quel saccage!!!
Je viens de voir tes photos d 'un article précédent et je suis bien d 'accord avec toi.
Quel dommage pour la nature et pour les personnes comme toi qui s' y promenaient.
je suis vraiment peinée pour toi et j'espère que tu te promèneras tout de même, ton chien en a besoin et toi aussi.
Bisous de réconfortC -est un poème touchant... Et j 'espère que lorsqu'ils auront fini leurs ''travaux'' il te restera de la place au moins pour t y promener mm sans végétation... Pour vous dégourdir jambes et pattes... Gbisous et courage moral!6josieMercredi 4 Juillet 2018 à 12:38bonjour cigalette, beau poème celui la, si au nos hommes qui ont le pouvoir de réfléchir, ce serai mieux ils se foutent, sur le jour de ce jour des oiseaux en disparition tel le martin pecheur évidemment rivières polluées dont le poisso,; la pie celle la j aime pas, la perdrix grise avec des graines dans les champs, le chardonneret, outarde canepetière, linotte, verdiers vrai ceux la il n y en a plus chez nous, le lapin de garenne aussi, avant il y avait des nuées d insectes sur nos pare brise en été on ne voit plus, un chat tue en moyenne 15 oiseaux pas an, c est un prédateur aussi, peut etre plus va savoir, le jour ou il y aura des innondations avec ces deux rivières tampons chez toi, ils viennent voir a ce moment la, trop d abus, il fait beau, une averse vers les 8 heures, bon courage , bonne journée, gros bisous,
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josieMercredi 4 Juillet 2018 à 12:42
re, des fautes, si au moins les hommes, sur le journal ouest france de lorient cet article qui parle de ces oiseaux,
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bonsoir ma belle , joli poème , quel saccage , pfffffff! , ils ne respctent rien, faudra du temps pour que tout se remette en place , il a encore fait chaud , heureusement qu'une bonne averse est venue rafraichir l'atmosphère , ce que qui est bien , c'est que ça a rempli la citerne , il était temps , car elle commencait à se vider , bonnes soirée , bisous
Ton poème est très beau !!!
Vraiment je ne comprends pas qu'on puisse saccager comme ça !!!
Et bien chez nous c'est un bus scolaire qui a accroché un tracteur et défoncé la clôture du pré où ma fille met ses chevaux et en plus notre cerisier en a rendu l'âme sous le choc !!!
Bonne journée, bisous
du frais pour ce matin
ça fait du bien ,car hier ,j'avais ma jambe gauche trop enflée
vivement pour toi ,samedi ,tu vas pouvoir profiter de ta gentille soeur
bon aprés midi
gros bisous
13josieJeudi 5 Juillet 2018 à 15:11bonjour cigalette, reléve toi vite, tes écrits vont nous manquer a toutes, ne baisse pas les bras, je sais il y a toujours pire que soi dans la vie, les peines et chagrins, moi aussi une autre façon, que faire l homme la bete humaine c est fou, chez nous ils nous ont ramenés des militaires plan vigipirate sur lorient le tout de françe y passe, ensuite a la commune près de chez nous pour les médiévales, en aout de nouveau pour le festival qui dure huit jours, ils sont logés sur vannes, a nantes les echaufourrés de dingue, ça va mal allé, espérons vivre dans le calme, crois ou pas tout cela qui arrivera est prédit, la planète en grand danger, je ne suis pas madame soleil pourtant, vivement samedi pour toi, on doit se faire des concessions oui on ne peut tout accepter, la ville doit rester la ville, la campagne la verdure , tu parle des scouts, des hollandais ils aiment bien ton coin ils y viennent tous les ans, il y a de beaux petits villages mais loin comme chez nous, des lieux préservés on ne touche pas, bon courage ma cigalette, ça repoussera pas de suite, hier j ai mis un collier anti puce a grisette, elle le supporte je suis tranquille, et elle aussi, les pipettes ne les supporte pas, chez nous temps gris a l instant, beurck, bon jeudi, gros bisous.
Le monde est devenu fou ! A Rouen, c'est pareil ! Un désastre près de la cathédrale ...
Dans ma ville, il commence la semaine prochaine.
Ils mettent du béton, des immeubles partout !
Heureusement, restent les souvenirs et les cartons de photos pour alimenter le blog.
et toi, ton jardin avec fleurs et insectes.
Courage.
bonsoir ma belle, encore une belle journée , un peu moins étouffante à cause des averses que nous avons eues ces jours-ci , ça fait du bien , aujourd'hui , c'est foot , pendant ce temps-là , je suis sur l'ordi , monsieur calinet est aux anges , bonne soirée , bisous
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Le poème est magnifique, et décrit bien le saccage qui a été fait au bord de la rivière qui était pourtant si jolie!
Bonne journée