• Bonjour, cette nuit comme bien d'autres depuis le confinement, j'ai très difficile à m'endormir et je me réveille souvent plusieurs fois.

    Cette nuit n'a pas échappé à la règle!

    Je me suis postée devant le portrait de mon défunt mari et les premiers mots d'un poème me sont venus en tête inspiré d'une chanson de Johnny: "Oh Marie si tu savais "

    Ma fille à corrigé les 3 coquilles qu'il contenait, merci Cécile, hier sa journée à été mitigée ce matin elle va un peu mieux, ouf!

     

     

    Oh mon Jean-Pierre si tu savais!

     

    Oh mon Jean-Pierre si tu savais

     

    Ce que ce foutu virus il nous fait!

     

    Oh mon Jean-Pierre si encore ici tu serais,

     

    Jamais oh grand jamais tu ne le croirais!

     

    Il tue des gens par centaine, mais aussi par millier,

     

    Il décime les maisons de repos et de nombreux foyers.

     

    Des femmes, des hommes et même des jeunes enfants

     

    Je t'assure cela est vraiment stressant et très alarmant!

     

    Médecins, infirmiers, infirmières, personnel soignant.

     

    Du soir au matin et du matin au soir ils sont sur les dents.

     

    Protégés de masque ou pas,

     

    Jamais ils ne baissent les bras.

     

    Comment pourrions-nous les remercier,

     

    De se battre corps et âme pour nous sauver?

     

    Tous les jours, toutes les nuits sur le pied de guerre

     

    Parfois, il ou elle pleure, craque et ou se désespère.

     

    Pensons aussi à tous ceux et celles qui continuent pour nous de travailler,

     

    Caissières, chauffeurs, ambulanciers, magasiniers, éboueurs, facteurs, épiciers,

     

    Kinés, bouchers, agents pénitencier, livreurs, policiers, pompiers, les pharmaciens.

     

    Qui depuis le tout premier jour, que ce soit hier, aujourd'hui mais encore demain.

     

    Toutes et tous ceux qui continueront sans relâche de boulotter

     

    Pour notre bien-être, notre santé mais surtout pour nous sauver.

     

    Pour tous ces gens là, toi et moi crions leur haut et fort...MERCI

     

    A vous tous et toutes unissons-nous pour leur dire mille MERCIS.

     

    Francine

     

     

    Une ou deux photos prise hier depuis mon jardin.

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Et ma poupée qui avance bien!

     

    Je vais aussi participé à un défi de solidarité, faire des oiseaux en origami puis soit les déposer dans les pharmacies participantes, soit les envoyer à Bruxelles pour aider l'hôpital Érasme à construire une unité de soin du covid 19.

    Pour chaque oiseau reçu l'organisme verse 5 euros à la fondation pour l'hôpital.

     

    Origami for lif

     

    Voici mon premier oiseau:

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Et comme chaque jour quelques dessins de ma fille chérie, ma soeur a eu de l'aide de son pharmacien j'espère que ce qu'il lui a donné

     

    va enfin la soulager, dès que j'aurais des nouvelles je posterais un petit mot, passez un bon WE et prenez bien soin de vous, Cigalette

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

    Oh Jean-Pierre si tu savais!

     

     


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  • Comme vous l'avez vus ce matin sur les photos que j'ai posté de la razzia qui se fait sur la berge, il y a abattage et abattage, il vient un temps où il faut éclaircie et couper les arbres malades et qui risque de tomber, soit sur le sentier en blessant un promeneur, soit dans la rivière en polluant celle-ci.

    Mais il y a tout de même une marche à respecter et surtout une étude du milieu à faire avant de tout saccager n'importe comment!

    Au printemps, c'était un plaisir de voir les premières fleurs, les premières feuilles sur les arbres, d'entendre les oiseaux chanter et chercher une branche où faire leur nid.

    Et en mai les premiers papillons sortaient et se posaient ci et là sur les fleurs fraîchement éclose.

    On pouvait aussi observer le va et vient des oiseaux à la recherche de mouches ou de vermisseaux pour nourrir leur nichée.

    Mais lorsque je me suis enfoncée sur la partie déjà rasée de toute végétation, arbres vieux, jeunes, noisetiers, ronces, pruniers sauvages etc j'en suis restée clouée sur place.

    J'ai discuté un peu avec les deux ouvriers, bon ils obéissent aux ordres, ils ne sont que les exécutants pas les décideurs, c'est leur gagne pain, leur boulot, mais c'est à ceux qui décide que j'en veux et il n'y a pas que moi qui suis ahurie par cela!

    J'ai parlé avec d'autres villageois ils sont tout comme moi choqué par autant de travail mal fait, certains arbres et buissons malades sont marqué, mais apparemment ils n'en tiennent pas compte!

    On coupe encore et encore, on rase tout!

    Mais ont ils seulement réfléchis au sort de la faune, on nous bassine les oreilles qu'il y a de moins en moins de papillons, d'insectes, d'oiseaux en voie de disparation, mais bon sang c'est normal! Si il n'y a plus d'endroit pour eux pour nicher, pondre, se reproduire, se nourrir c'est logique non?

     

    Voici le poème que j'ai écris cet après-midi.

    Bon

     

    C'est peut être la dernière fois

    Que je prends une photo de toi.

    De toi mon beau petit papillon

    Où iras-tu quand tous les buissons

    Serons fauchés? Quelle abomination!

    Sur quelle fleur iras-tu te régaler,

    Sur quelle feuille iras-tu te poser?

    Ronces, Clématites, fleurs sauvages

    Rasé tout ce qui faisait ce grand bocage

    Offrait aux oiseaux d’innombrables abris

    Où au printemps ils construisaient leur nid.

    Masqué par le feuillages et protégé des prédateurs.

    Mésanges, rouges-gorge, pics et merles siffleurs

    Ils offraient aux promeneurs leur jolie mélodie

    Réveillant en douceur la forêt encore endormie.

    Baies, mûres, fraises des bois, noisettes, tous se régal

    De mars à septembre, un véritable garde manger estival

    En automne, les mûres offraient leurs baies noire bleutées

    Alors, les mamies faisaient la cueillette pour faire des gelées.

    Mais demain la berge saccagée aura perdu ses apparats de verdure

    Les amoureux de la nature aurons au cœur comme une blessure

    Les aïeuls regretterons leur jeunesse où fleurissait les buissons

    Et où, aux premiers amours ils s’embrassaient avec passions.

    Promeneur souvient toi de ce bel endroit où hier tu aimais flâner

    Car demain l’ignorance et la folie de l'homme auras tout ravagé!

    ne soirée Cigalette

    La tristesse du photographe

     

     

     


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  • Bonjour, il y a deux jours j'ai rencontré mon voisin sur le sentier de ma balade, il me dit: " C'est quoi ce vélo?"

    Je lui réponds; " Avant il se trouvait dans l'eau, quelqu'un après que j'ai pris des photos et posté sur Facebook l'a retiré de la rivière et la déposé là"

    " je vais le reprendre en revenant je déteste voir ça!" m'a t il répondu, c'est ce qui m'a inspiré ce poème.

    Je vous souhaite une bonne matinée, Cigalette

    Le vélo abandonnéLe vélo abandonné

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le vélo abandonné

     

    Le vélo jaune abandonné

    Qui gisait là sur le sentier

    Le long de l'Aisne à Bomal

    A disparut mais c'est normal

    Un voisin que j'ai rencontré

    Dégoutté par tant d'incivilité

    M'a dit en ces termes là

    «Je n'aime pas de voir ça

    Un manque total de sociabilité

    Une personne très mal éduquée»

    Sous son bras il a mis le vélo

    L'a emporté comme un ballot

    Au parc à conteneur le déposera

    Un camion bientôt l'emmènera

    En usine il sera bientôt recyclé

    Le beau vélo jaune abandonné

     

    Les dépôts sauvages dans nos belles campagnes sont de véritables fléaux et qui coûte cher aux communes.

    Je ne comprendrais jamais comment on peut se débarrasser ainsi de ses meubles ou d'objets devenus inutiles sans se sentir coupable.

    Et sans oublier la destruction du patrimoine qui devient elle aussi de plus en plus présente dans nos régions.

    Quel plaisir trouvent-ils de saccager, d'abîmer ou de délaisser leurs «CRASSES» dans la nature?

    J'en ferais des cauchemars jusqu'à la fin de mes jours si je posais un geste pareil!

    La dame qui m'a élevée " maman" m'a inculquée le savoir vivre, nous habitions la campagne mais je n'ai jamais vus de dépôt sauvage où que ce soit! Et pourtant à cetet époque ce n'était que les premiers balbutiements  du service de la voirie, c'était un tracteur avec une remorque qui ramassait les quelques déchets.

    Avant cela nous n'avions aucun déchets, le reste de nourriture allait soit aux poules ou sur le tas de fumier, il n'y avait pas de bouteilles plastique, pas d'emballage et un marchand de ferraille passait régulièrement prendre les gros objets en fer.

    Ici encore de nos jours un ferrailleur passe régulièrement dans les rues de Bomal, pour ce qui est des bouteilles en plastique je téléphone tous les deux mois à l'atelier environnement qui passe les prendre ainsi que mes encombrants, le même jour que la récolte des cartons et journaux.

    Pour les bocaux la plupart du temps je les lave et les garde en prévisions des confitures de l'été.

    Voiture ou pas il y a toujours une solution pour garder la nature et les rues propres.

    Cigalette

     


    12 commentaires
  • Bonjour, avant de vous offrir mon poème que j'ai écris ce matin, des nouvelles de ma belle-fille que j'ai eue au téléphone hier soir.

    La pauvre est dans un état! elle ne garde ni nourriture, ni liquide, nausées et vomissements sans parler de la fatigue après cette première grosse chimio, mais en plus on avait mal placé l'aiguille le liquide s'infiltrais dans le bras et non dans la veine, conclusion son bras bleu et douloureux elle doit retourner aujourd'hui à l'hôpital!

    Et pour couronner le tout sa plus jeune sœur rentre d'Italie pour se faire soigner d'un cancer également!

    Ma belle-fille a déjà perdus sa maman d'un cancer et une de ses sœur, elle m'a dit hier " je veux guérir car je veux voir grandir mes garçons " j'ai dut retenir mes larmes!

    Voilà, voici donc le poème que j'ai écris avec une de mes photos qui m'a inspiré.

    J'ai du pain sur la planche aujourd'hui, ce matin je vais cueillir de la lavande au jardin pour la faire sécher et coudre des sachets senteurs pour ma fille et mes deux petits-enfants, ensuite je vais terminer les préparatifs des bricolages pour le fête des pères que je ferais demain avec les deux fillettes.

    Puis cet après-midi, je vais tondre la pelouse et tâcher de ratisser un peu le terrais en friche pour rassembler ce que mon propriétaire à couper samedi.

     

    Je vous dit donc à ce soir, Cigalette

     

     

    Le chat des bois

     

    Sur mon chemin j'ai rencontré un chat blanc

    Il était beau, je dirais même très élégant.

    Il gambadait de l'autre côté de la rivière

    Pour lui pas besoin d'un bac à litière.

    Il est libre, il chasse pour se nourrir

    Souris, mulot, oiseau que de plaisirs.

    Petit chat, dans ce bois serait tu perdu?

    Dit moi où est ta maison dans les feuillus?

     

    «Chat sauvage moi mais que nenni

     J'habite là-haut derrière les buis.

    Mes bons maîtres travaillent en ville

    Alors en journée je m'éclate, je jubile.

    Je grimpe aux arbres, je fait des bonds

    Et je tiens compagnie aux bûcherons.

    La journée, je vais je viens c'est mon choix

    Je suis un chat...un chat blanc des bois."

    Chat des bois

     

     

     

     

     


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  • Bonjour, depuis quelques mois un différent oppose les habitants de Durbuy, qui n'a pas entendus parler de Marc Coucke?

    C'est un des hommes les plus riches de Belgique, qui n'a pas toujours acquis sa fortune en étant honnête mais bon...Celui qui n'a jamais triché lui lance la première pierre...L'être humain n'est pas parfait sinon les prisons seraient vide!!Et les avocats seraient en faillite...

    Mais revenons à nos moutons ou plutôt à notre sujet de discussion qui fait couler beaucoup d'encre.

    Cet homme milliardaire à racheté " La petite Merveille " et Durbuy Aventure, tous deux des parcs d'aventures et de sports nature.

    Mais il a fait une bonne chose, il a supprimé  le paintball, le quad ou le karting.( moins de pollution)

    Mais Marc Coucke a aussi racheté un restaurant et d'autres commerces, un camping dont il a fait évacuer tous les habitants et aussi des parcelles dans et aux alentours de la plus petite ville du monde qui est Durbuy.

    Et c'est justement ce qui inquiète un grand nombre d'autochtones et pour certains je les comprends car avec ces promoteurs ont ne sait jamais où ils vont s'arrêtter afin de satisfaire leur égos!

    Il paraitrais qu'il a dit que La petite Merveille serais plus grande que Disney Land Paris...My Good!Là il vois un peu grand à mon avis...Mais il promet de respecter l'environnement et la nature et aussi de ne pas toucher à Durbuy...

    Il y a bons nombre de ragots qui circulent sur cet épineux sujet.

    Et les médias c'est reconnus, adorent en rajouter et bien souvent ils écrivent ce qui les arrange le mieux afin de faire vendre leur gazette!

    Mais à force d'entendre et de lire tous ces commentaires qui parfois ne manquent pas de piquants et même sont de véritables nids de mensonges et de haine!

    (En ce qui me concerne, je ne suis ni pour ce projet grandiose, ni contre, je suis neutre comme Gille le Suisse!)

    Mais tout ce venin craché par certaines personnes me mette hors de moi, ont peut être contre un projet, donner son avis mais tout en restant polis.

    A quoi bon tergiverser, nous ne pouvons rien contre la puissance de l'argent...

    C'est pourquoi j'ai " pondus " ce poème, ma fille et ma voisine ancienne institutrice l'ont lus et relus et corrigés les fautes, je l'avoue il m'arrive souvent d'hésiter quand à l'orthographe de certains mots!

    Et la grande question qui circule de bouche en bouche est...

    Durbuy ou Coucke Land? ou encore Adventure Valley...

    N'empêche que ce serais un vrai carnage que de touche à notre si jolie région qui en plus est riche en histoire!

    Durbuy ou Coucke Land?

    Durbuy ou Coucke Land?

    Durbuy ou Coucke Land?

     

    Durbuy ou Coucke Land?

     

    Tout le monde spécule, râle et déblatère

    Sur le projet présenté par le milliardaire

    Chacun y met son grain de sel et son idée

    On s'exclame, oh! Durbuy va être défigurée!

    Avant de tergiverser et de dire n'importe quoi...

    On se renseigne, on examine on écoute ici et là.

    Que de raisonnements fatalistes pour la région

    Une vraie phobie, cela devient une obsession

    Entendre de tels jugements, quelle mythomanie!

    Des rumeurs, des sous entendus, que de calomnies

    Mais est ce vraiment de la crainte ou plutôt de la rancœur

    Pour ce riche étranger que l'on classe comme «destructeur»?

    Comment la paix sur notre terre pourrait-elle survenir

    Si dans notre petit pays on ne fait que de se maudire!

    Cessons ces raisonnements spécieux, ces argumentations,

    Tous ces bavardages ne stopperont pas la concrétisation

    De ce vaste projet qui je l'avoue est un peu démesuré,

    Qui va s'épanouir dans notre belle et grande vallée.

    Mais gardons confiance en notre bourgmestre

    Qui espérons le, saura tenir toutes ses promesses

    Afin de protéger notre joyau d'autres promoteurs

    Qui n'ont que des millions à la place de leur cœur

    Et qui croient pouvoir nous soudoyer et tout acheter

    En agitant une grosse liasse d'euros sous notre nez!

    La conclusion est, que tous ces palabres gâchent notre vie

    Plus on en dit, plus on en rajoute et moins on en rit.

     

    Desterck Francine   Cigalette

     

     

     


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  • Compagnon de balade

    Compagnon de balade

    Avec son bâton et son grand chien,

    Il arpente les sentiers tous les matins.

    Silhouettes mouvantes dans la brume,

    Ils écrasent l'herbe et foule le bitume.

    Dans l'air frais ils allongent leurs pas,

    L'homme emmitouflé dans son parka,

    Le limier trainant sa truffe au ras du sol

    Flairant le moindre petit campagnol.

    Qui, tapis tout au fond de sa galerie glacée,

    S'immobilise sentant soudain sa vie menacée.

    Mais le maître tire sur la longe raidie,

    Et ils continuent leur balade thérapie.

    Traversant le petit pont de bois,

    Grimpant le chemin de guingois.

    Frigorifiés, ils font alors volte-face

    Reviennent vite sur leurs traces.

    Souffle esquissant un nuage blanc,

    Qui s'élève en un long et fin ruban

    Dans l'espace gris et empâté de février,

    Ils se pressent pour aller se réchauffer.

     

    Cigalette

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    16 commentaires
  •  

    La fin du jour s'est coupé

     

    Avec un éclat de lune,

     

    Son sang noir s'est répandu

     

    Et a maculé les trottoirs

     

    D'une ville pleine de jeunesses

     

    Laissant des traces indélébiles

     

    Dans les coeurs des survivants.

     

    Un voile de deuil a recouvert

     

    L'Europe comme une mantille

     

    Posée sur les épaules d'une veuve

     

    secouée par les sanglots des regrets.

     

    Bruxelles est figée comme un arrêt

     

    Sur image à l'écran de notre vie.

     

    Les maîtres du monde ont lancé

     

    Une chasse aux ombres fugitives,

     

    Laissant les hommes ébahis et inquiets

     

    Du devenir des lendemains incertains.

     

    Quel seras le chemin de cette jeunesse

     

    Traumatisée et fragile aux yeux exorbités

     

    Entre la peur et l'espoir il hésitent encore.

     

    Il nous faut relever la tête! Continuer la route,

     

    Même si nous avançons à tâtons le dos voûté

     

    Pour nous protéger des éclats de lunes sournoise

     

    Qui risquent de choir au hasard des rues et des villes.

     

     

     

    Desterck Francine

    Au hasard des chemins

     


    14 commentaires
  • Bonjour, pour accompagner cette photo que j'ai prise au bord de la rivière, j'ai écris à l'instant ce poème, les mots ne riment pas, mais c'est mon cœur qui me les as soufflé.

    Cigalette

     

    Du gris pour ces jours tristes,

    Du rouge pour tout ce sang versé,

    Mais du vert pour l'espoir qui renaît.

    Ce n'est rien qu'un cliché que j'ai pris,

    Hasard de la vie ou cadeau de Dieu,

    Qu'importe parmi ces couleurs

    Il y celle des  peuples qui s'unissent

    Pour vaincre ces hommes haineux

    Instruits par Satan lui-même.

    Ensemble nous changerons le rouge,

    De sang il deviendra amour des hommes.

    Du gris de la tristesse naîtra bientôt

    La douceur et le calme des jours meilleurs.

    Tout comme ces arbres maigres et dénudés,

    Nos bras réunis et nos mains enlacées

    Viendront à bout de ces âmes noirs.

    Et bientôt à l'aube d'un jour nouveau

    La colombe de la Paix enfin se posera,

    Et tous les hommes de la terre

    S'aimerons sans distinction de races.

    Est-ce un rêve utopique ou un espoir

    Que mon cœur en ce jour dessine?

    Dans le ciel gris de novembre.

    Difficile de répondre à cette question

    Mais l'espoir fait vivre

    Et le rêve le fait durer.

     

    Cigalette

     

     

     


    20 commentaires
  • Bonjour, tout d'abord j'aimerais vous remercier pour vos messages et vos commentaires, cette nuit à été difficile avec Poussy qui avec sa collerette se cogne partout tombe, et est stressé.

    J'ai mal au cœur en le voyant ainsi couché sa tête reposant dans le vide, je dois l'aider à manger et à boire, et le surveiller surtout quand il est en haut dans ma chambre.

    Cette nuit par deux fois il a voulus descendre, je l'ai rattrapé juste à temps, maintenant je l'ai mis dans mon atelier couture, là il n'y a pas de danger qu'il se fasse mal.

    En plus il enrage pour sortir le pauvre il grimperait bien aux tentures!

    Je ne serais pas sur mon blog en journée car j'ai Junior et Lorada qui viennent diner et  terminer leurs devoirs et leçons pour demain.

    Je vous donne rendez-vous en fin de journée, Cigalette

    Voici un poème que je viens juste de terminer.

     

    Prison dorée


    Dans une cage dorée,

     Prison finement ciselée

     Fragile et transparente

     Sans fenêtre apparente


     

     Brille un petit fruit  vermeille

     Plongé dans un demi-sommeil

     Délice d’automne au jardin

     On le cueille au petit matin


     

     Tout frais et si parfumé

     Délicat et un peu sucré

     Il adoucit notre réveil

     Comme un petit soleil.

     

    Cigalette

    Prison dorée

    Photo prise ce vendredi matin

     


    7 commentaires
  •  

    Le loup

     

     

     

    Les heures s’égrènent lentement, durant les longues nuits d’hiver,

     

    Mon esprit vagabonde au-delà de l’horizon, vers une douce lumière.

     

    Quelques nuages blancs, glissent lentement sur la lune empourprée,

     

    Laissant apparaître ci et là quelques ombres mystérieusement voilées.

     

    Inattendue, une silhouette immerge de la brume, musclée et puissante,

     

    Oreilles dressées, tête massive, museau pointus, une beauté saisissante.

     

    Son regard ocre-jaune m’observe, inquisiteur, profond, hypnotique,

     

    Les flancs creusés, la queue courte, fantôme des temps archaïques.

     

    Le loup emporte mon imagination vive dans une époque lointaine,

     

    Pour une divine balade illusoire, au cœur de la  forêt d’Aquitaine.

     

    Canis lupis, bête mythique aux mille légendes, maintes fois traqué,

     

    De nos jours, il vit essentiellement  en captivité,  privé de sa liberté.

     

    Desterck Francine, le 19 décembre 2010

     

     

    Photos de ma fille Cécile prise au parc Forestia

     

    Le loup

    Le loup

    Le loup

    Le loup

     


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