• Aujourd'hui, une nouvelle série de ces merveilleuses cartes d'antan, que je partage avec vous avec joie.

    Je vous souhaite en même temps une très bonne journée.

    Cigalette

     

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  • Voici, prise depuis la fenêtre de la chambre d'amis, une buse variable qui est perchée sur un piquet, un point de vue imprenable sur les souris et autre gâteries qu'elle s'offre tout au long de la journée.

    Cigalette

     

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    Et un zoom...

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  • Si il y a des souvenirs qui s'effacent peu à peu de notre mémoire, c'est qu'ils ne nous ont pas laissés une belle image ou un bon moment.

    Les souvenirs qui remontent le plus à la surfaces ces derniers temps, c'est ma petite enfance à Chevetogne, où deux femmes adorables se sont chargées de mon éducation à la place de mes parents biologiques.

    Trop jeunes pour êtres parents, pas de moyens contraceptifs comme aujourd'hui, et bien souvent, la jeune fille tombait enceinte et ne savait que faire de cette chose rose et vagissante qui bougeais sans cesse et qu'il fallait nourrir...

    Alors dans ces années là, les jeunes parents abandonnaient régulièrement leurs enfants, et c'était l'assistance publique, qui se chargeais de trouver un foyer soit transitoire ou définitif aux bébés.

    Nous devenions alors des " enfants du juge"

    Ce fut donc mon cas, ainsi que celui de ma soeur et de mon frère, nous avons été tous placés dans des familles différentes en Wallonie.

    Et aujourd'hui, nous ne nous connaissons pas vraiment, chacun a fait sa vie, réussie ou pas, facile ou compliquée, mais nous avons le bonheur d'êtres vivants et d'avoir un toit au dessus de notre tête, c'est l'essentiel.

    Ce qui n'est hélas pas le cas pour un grand nombre d'enfants par delà le monde,  et même chez nous...comme pour la saint Nicolas fêtée ici en Belgique le 6 décembre, beaucoup d'enfants ne recevrons rien...

     

    Alors extirpée d'un des tiroirs de mon cerveaux , voici une histoire comme j'aime les écrire, et qui fleure bon les années 60... et montée par des bribes de souvenirs...

     

    Cigalette

     

    La première poupée de grand-mère

     

     

    Grand-mère est assise au coin du feu, son menton en galoche tremble un peu, ces yeux semblent perdus, loin, très loin dans le temps…

    Le poêle au charbon ronronne de plaisir, son pot à les joues aussi rouge que celles de l’aïeul qui est enfoncée dans son fauteuil usé.

    Ces cheveux blancs, blanc comme la neige qui tombe en ce moment, se soulèvent au rythme lent de sa respiration.

     

    Soudain, un courant d’air s’engouffre dans la pièce, grand-mère est tirée brusquement de ces rêveries, cinq petites tornades se jettent sur son giron…

     

    «  Grand-mère, grand-mère, raconte nous une histoire »

     

    Grand-mère sursaute, extirpée brutalement de ces songes d’Antan, elle met quelques minutes avant  de ce rendre compte où elle se trouve.

     

    Mais quand elle aperçoit la tignasse rousse d’Aurélie, elle s’écrie ;

    ‘Ah vous êtes là mes trésors, grand-mère se fait vieille, je crois bien que je me m’étais assoupie face à la douce chaleur du feu.

    Alors, mes petits, que voulez-vous que grand-mère vous raconte comme histoire aujourd’hui ?

     

    «  Dit grand-mère te souvient-tu encore des jouets que tu avais reçus à saint Nicolas, quand tu n’étais encore qu’une toute petite fille demande Maurice ? L’aîné de ces petits fils.

     

    ‘Oh, mon enfant, c’est bien loin à présent, mais attends un peu… je vais fouiller dans ma mémoire…

    Ah ! Oui, il y a bien ce matin du 6 décembre 1960, oh ! Je me revois comme si c’était hier, avec  mes deux tresses blondes et mes gros nœuds blancs dans mes cheveux…

     

    J’avais alors 5 ans, en ce temps là, je dormais avec ma maman, car il n’y avait pas de chauffage à cette époque dans les chambres.

    Non,  juste un petit carré découpé dans le plancher sous le grand lit et où l’on avait posé une grille par-dessus.

    Maman glissait dans le fond du lit, sous les couvertures, une bouillote rouge enveloppée dans un torchon.

    Avant de monter dans sa chambre, marraine ranimait une dernière fois le vieux poêle.

    Le charbon  finissait alors de se consumer lentement et laissait monter la chaleur par le trou de la grille.

    Moi, j’allais me coucher assez tôt le soir du 5 décembre.

    Mais avant de grimper les escaliers sous l’œil attentif de maman, je préparais d’abord la table pour que saint Nicolas et son âne se restaurent, avant de continuer leur tournée dans le village.

    Car à cette époque de l’année, le village était souvent enseveli sous une épaisse couche de neige, et le grand saint avait souvent ces mains gelées, malgré ces gants blancs.

    Je revois encore la table contre le mur, face au poêle, elle n’était pas très grande, mais suffisamment grande pour trois personnes.

    Marraine passait une lavette humide sur le dessus de la table, puis soulevait un coin de son tablier pour effacer les dernières traces d’humidité.

    Pendant ce temps, maman versait de l’eau bouillante dans la chaussette en coton, qui avait dut être blanche au départ, mais qui à présent était teintée par les nombreuses doses de café moulu que l’on n’y avait mis.

    Il était glissé dans un filtre en fer posé sur la cafetière en émaille de couleur jaune pâle.

    Une délicieuse odeur de café  embaumait toute la cuisine.

    Puis s’infiltrais par la grille juste au dessus du poêle où était posée la cafetière munie à son bec de son nœud papillon en mousse retenus par un élastique, afin de ne pas goutter du café partout.

    Je déposais sur l’assiette une carotte pour l’âne du grand saint, une galette que maman avait confectionné la veille et une tasse, avec deux morceaux de sucre et un peu de lait.

    La tasse ainsi préparée, saint Nicolas, n’aurais plus qu’a se verser son café qui seras bien chaud, car la cafetière resterais toute la nuit sur la taque du feu.

    Avant de monter me coucher j’allais embrasser marraine, puis bien sagement je grimpais l’escalier suivie de maman.

    Arrivée dans la chambre, je me mettais à genoux au pied du grand lit et faisait une dernière prière, et je n’oubliais pas de demander au petit Jésus, qu’Il fasse en sorte que la nuit passe vite.

    Je m’endormais rapidement, des rêves plein la tête, le marchand de sable à cette époque, fermais vite mes paupières.

    Le lendemain matin, plus tôt que d’habitude, grelottant sur mes petits pieds nus, je tirais maman de son sommeil, car j’étais pressée de découvrir ce que le grand saint m’avait apporté.

     

    Arrivée dans la pièce que l’ont devait traverser avant de pénétré dans la cuisine, maman me soulevais et je pouvais avoir un aperçus par la porte vitrée, sur la table de la cuisine.

    Marraine était déjà debout, elle attisait le feu, afin que je n’attrape pas froid.

    C’est dans les bras de maman que je faisais mon entrée dans la pièce, où une douce chaleur enrobait les murs tapissé de grosses fleurs jaunes.

     

    Je restais alors ébahie en voyant la tasse vide, ainsi que l’assiette.

    Dans celle-ci il y avait à présent une orange, quelques minuscules biscuits ronds surmontés d’une pointe en sucre blanc, jaune ou rose et des sabots en guimauve bruns et d’une tranche de pain d’épice.

     

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    Enfin, mes yeux se posèrent sur un berceau en osier recouvert de tissus rouge à pois blanc, où une petite poupée en caoutchouc dormait tranquillement.

    Ces cheveux étais dessiné sur sa tête, mais se qui m’impressionnait le plus, c’était ces paupières qui s’ouvraient sur des yeux bleus, et se refermaient quand je l’a recouchait, pour moi, c’était magique…

    Je ne sais pourquoi, mais je l’ais baptisée «  Patricia »

    Oh, elle n’était pas bien grande ma petite Patricia, mais j’en avais les larmes aux yeux, tant mon bonheur était grand.

    Ma poupée ne me quittais plus, je l’a baladais dans la cuisine, je faisais bouger ces bras et ces jambes et je tentais vaille que vaille de lui introduire un minusculetétine de biberon dans sa bouche, mais ces lèvres restaient soudées, malgré mes efforts…

    On peut dire qu’elle m’a suivi dans toutes mes promenades, au jardin, dans mon lit, au grenier et même chez cousin Georges de Dinant ! Où là, je l’ai plongée dans un tonneau d’eau de pluie.

    Et longtemps, bien longtemps après ce bain, elle sentait encore le caoutchouc moisi…

    Mais… Mes petits enfants, grand-mère était si heureuse avec sa première petite poupée, que je ne l’ai jamais oubliée, ce fut ma première saint Nicolas et je m’en souviens comme si c’était hier…

    Et figurez-vous mes petits anges, que grand-mère à bien crus un jour tomber dans les pommes, lorsque  ma vieille amie Marie m’a donné les poupées qui avaient appartenus à sa fille.

    Et devinez qui j’y ai retrouvé parmi les 4 poupées qu’elle m’offrait pour toi Aurélie ?

    Patricia, oui petit Paul, exactement! la copie conforme de ma première poupée, d’ailleurs je vais vous la montrer…

     

    Aurélie, petit Paul, Christophe, Michael et Maurice, n’arrivaient pas à comprendre, comment grand-mère avais put se contenter d’une bête poupée en caoutchouc et de quelques bonbons…

    Mais quand Aurélie voulu poser une autre question à grand-mère, elle se tourna vers son frère et ces cousins, mis un doigt sur ces lèvres et ils sortirent doucement de la pièce.

    Grand-mère c’est assoupie, des larmes aux coins de ces yeux délavés par le temps et la tête, remplie de cette inoubliable première saint Nicolas…

     

     

    PS.  La poupée a bel et bien existé, et je lui avais donné le prénom de Patricia, et sa copie conforme, m’a effectivement été donnée par ma vielle voisine Marie, je garde cette poupée bien précieusement près de mon lit.

    C’est le seul lien qu’il me reste avec mon enfance, les personnes qui ont hérité de la maison de ma mère adoptive ont tout jeté, ils ne m’ont rien rendu…

    Voici la raison de mes balades dominicales à la brocante du Sassin à Bomal, à la recherche d’éventuels, jouets de mon enfance.

     

    Cigalette


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  • Voici pour vous souhaiter une bonne journée, quelques autres cartes de voeux anciennes qui appartiennent à ma  voisine Marie ou plutôt à sa fille qui est aussi une amie, coucou, Camille, je te fait de gros bisous en passant et bon rétablissement à ton mari.

     

    Cigalette

     

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  • Pas toujours facile de pardonner à quelqu'un!, mais quand on aime ont pardonne plus aisément.

    Une personne hier m'a lancée au visage son venin et sa haine , qu'elle avait à mon égard et qu'elle gardait en elle depuis de nombreuses années.

    J'avoue que j'ai répondue a ces accusations avec hargne et colère aussi, mais une phrase que j'ai entendue au cours de religion m'est revenue cette nuit en tête et je l'ai retrouvée sur le net:

    Pardonner, c'est aimer

    Alors j'ai fouiller ce matin dans mes fichiers photos, et j'ai trouvé celle-ci qui décris parfaitement ce que je vais écrire...

    ci -dessous.

     

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    Tu vois ces feuilles emportées par la force de l'eau dans l'immensité des égouts du village, et bien tout ce que tu m'a dit hier, j'ai attachés tes mots solidement à ces feuilles et tout c'est perdus dans le labirynthe de l'oubli .

     

    Car pardonner, c'est  aimer

     

     

    "Ainsi l'amour prend place, règne et demeure en vous, ainsi vous ne jugerez plus, vous aimerez."

    Phrase extraite du texte trouvé sur le net  link

     

    Cigalette

     

     

     

     


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  • Deux jolies cartes anciennes avec de magnifiques papillons peints, afin de vous remercier de votre fidélité et surtout  vous souhaitez une douce nuit.

    A demain, Cigalette

     

     

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  • Comme promis voici déjà quelques cartes de voeux anciennes, que m'a prêtée ma voisine Marie, que de bons souvenirs...

    Cigalette

     

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  • Où se mettre pour avoir un point de vue imprenable sur le jardin, afin d'appeler les copines? sur le dos du pygargue à tête blanche, voyons...oui mais un factice, point de pygargue en Belgique, dommage, car j'adore les rapaces...

    Et je trouve ce rapace magnifique! et la mésange aussi, surtout pratique, pour dénicher les graines éparpillées, ci et là!

     

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    Pas de promenade aujourd'hui avec le chien, ( donc pas de nouvelles photos nature) non pas qu'il fait froid, mais que je ne peut faire plus de quelques mètres sans devoir m'arrêter, mon dos ce coince à nouveau, mon hernie discal et mon arthrose lombaire, se manifeste surtout par temps humide et froid.

    Et depuis quelques jours, la douleur va en s'intensifiant surtout que je fait un peu de rangement dans mes tissus et la maison.

    Donc seule remède qui me soulage un peu en attendant d'avoir une rendez-vous pour une infiltration, mes gouttes et mon spray chauffant, et pas trop de longs trajets.

    Je fait un effort pour aller jusqu'au ruisseau, mais pas la balade complète, trop peur de rester bloquée en route...

    Mais ma gentille voisine Marie, m'a prêtée 4 petits albums, avec des cartes de voeux anciennes, demain une première série sur ma page, et puis deux ou trois chaque jour, jusqu'à épuisement du stock :-))

    Gros bisous, je répond sous peu à vos commentaires et je passerais vous saluer

    Cigalette

    019

     


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  • Ce matin, je vous offre ces dernières fleurs, saupoudrées de paillettes cristallisées par les doigts de monsieur hiver qui approche à grand pas.

    Qui sait au court de cette semaine, peut être vous offrirais-je des photos de première neige?

    Car madame météo hier soir nous en a annoncé une petite brassée pour le début de cette semaine, alors Cigalette se tiens prête.

    Gros bisous et douce journée, à tantôt.

    Cigalette

     

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     Soucis orange

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     Soucis orange

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     Soucis jaune

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     Gratiole, aussi appelée autrefois " Herbe au pauvre homme " Jadis on en trouvais chez l'apothicaire sous le nom de " grâce de Dieu"

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    Et enfin une pâquerette


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  • Lorsque je grimpe le talus qui jouxte mon jardin, la fin de ma parcelle, dès que j'arrive au sommet, j'ai une vue imprenable sur les bois et les champs, ainsi que sur le mont des pins, ce matin le gèle avait blanchis les prairies...

    Cigalette

     

    A droite un morceau de l'immense forêt ... 

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    Derrière les arbres, il y a longtemps il y avait une carrière à chaux

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    Vu de plus près, aujourd'hui, ces arbustes et arbres divers, abrites, biches, chevreuil, renards et autres animaux sauvages, ils viennent s'y réfugier, car la parcelle est interdite de chasse!

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     Au fond à droite, la réserve naturelle du mont des pins, autrefois aussi appelé le mont pelé, car il n'y avait que des prairies calcaires.

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