• Bonjour, hier armée de mon bâton, j'ai gravis le talus afin d'aller admirer la vue sur les bois et les champs, mais surtout pour prendre en photo le prunier sauvage en fleurs.

    Chaque année je ne peux résister à la tentation de grimper là-haut, surtout lorsqu'il y a un beau ciel bleu, car la vue y est superbe.

    Mais le plus merveilleux ce sont ces jolies fleurs blanches qui ressortent sur ce fond de ciel bleu et même avec quelques nuages blancs, les photos sont magnifiques.

    Et sur le retour j'ai une vue plongeante sur ma maison et sur le panorama de la vallée.

    Ce terrain je ne sais pas le tondre car il est remplis de rochers et puis il me faudrait une débroussailleuse, et encore le terrain étant très accidenté, remplis de trous cachés, je ne m'y risquerais pas avec une machine munie de lames!

    Alors tous les deux ans je le fait nettoyer en gros car cela coûte assez cher, 50 euros pour un nettoyage minutieux, 25 pour un débroussaillage minimum avant l'hiver.

    Ce que je vais faire tantôt c'est d'aller couper les ronces naissantes car ces dernières envahissent vite un terrain et alors cela devient bien plus difficile à travailler.

    Je vous souhaite une belle matinée, Cigalette

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi


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  • Coucou après avoir diner j'ai préparé le premier bricolage pour demain, puis vers 15 heures Woopy et moi sommes partis en balade jusqu'au parc.

    Fait étonnant malgré ce superbe temps je n'ai rencontré personne!

    Mais au moins nous étions tranquilles.

    Au parc...

    Au parc...

    Au parc...

    Au parc...

    Au parc...

    Pervenches

    Au parc...

    Au parc...

    Hellébore fétide

    Au parc...

    Entrée privée du château de Bomal

    Au parc...

    Cigalette et Woopy

    Je vous souhaite une bonne soirée, Cigalette


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  • A peine rentée j'ouvre une fenêtre en grand qui donne sur le jardin et en regardant vers ma haie de buis, j'aperçois un petit papillons bleu ciel sur mon groseillier.

    Vite me saisis de mon APN et doucement je me dirige vers le groseillier et avec le zoom pour ne pas effrayer ce beau papillon je prend quelques photos.

    Que je vous offre bien volontiers, a ce soir, mes carottes et pommes de terre cuisent au cuit vapeur, je vais me régaler, Cigalette

    Argus à bandes noires ou Azuré des Nerpruns

    Argus à bandes noires ou Azuré des Nerpruns

     


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  • Bonjour, je ne suis guère présente pour le moment mais je suis assez prise, hier matin de 9 à 12h j'ai été laver les vitres chez une dame âgée, à 90 ans elle n'ose plus monter sur une escabelle.

    Cette dame à une grande maison et beaucoup, beaucoup de fenêtres, rien que pour le bas il y en a 10, portes comprises!

    Ce matin je vais faire à l'étage, il y en a autant sauf pas de porte vitrée.

    Mais ici on s'entraide beaucoup entre voisins, ce qui devient rare de nos jours, c'est aussi cela le bonheur de vivre à la campagne.

    Il y a quelques jours j'avais photographié ces deux pigeons ramier.

    Je vous souhaite une bonne matinée, Cigalette

    Pigeons ramier

    Pigeons ramier

    Pigeons ramier

    Pigeons ramier


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  • Petite balade bien couverte aujourd'hui, il fait nettement plus frais et le soleil a difficile à percer.

    De l'autre côté de la rivière j'ai aperçus deux arbres, bon quoi de plus normal me direz-vous, oui mais...

    La façon dont un des deux arbres est tombé semble nous suggérer ceci;

    Viens dans mes bras mon ami que je te serre très fort sur mon cœur...

    Viens dans mes bras...

    Viens dans mes bras...

    Viens dans mes bras...

    En fait l'arbre avec du lierre sur le tronc est tombé mais il est retenu par l'autre arbre, espérons que ce dernier aie le tronc et surtout les racines encore bien ancrée dans le sol.

    Car le jour où il tombera à son tour l'autre le suivra...

    Je vous souhaite une bonne fin de journée, Cigalette

     


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  • Bonjour depuis quelques jours déjà le prunellier ou épine noir nous offre ses jolies fleurs blanches où les abeilles et autres butineurs aiment  délecter le nectar et pour les papillons s'y poser pour se réchauffer les ailes.

    Un peu partout ces arbustes laissent éclater des milliers de fleurs blanche, c'est le premier arbre à embaumer nos campagnes et où se bousculent un grands nombres d'insectes.

    Trop souvent on le confond avec l'aubépine qui lui fleuris fin mai.

    Voilà, je vous souhaite une bonne matinée.

    Hier soir nous avons eu un orage qui certes n'a pas durer longtemps et a fait juste tomber quelques grosses gouttes éparses sans vraiment arroser le jardin.

    Cigalette

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

    Prunellier ou épine noir

     

     

     


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  •  

    Texte écris par ma fille.

     

    28 mars 2010

     

    On a changé d’heure cette nuit. Une heure est passée sans qu’on s’en aperçoive.

     

     

     

    Réveil à huit heures, sept heures de l’ancienne heure.

     

     

     

    Au déjeuner, je dis à mon homme que j’ai fais un vilain rêve, j’ai rêvé que mon beau-père était mort et qu’on devait aller en train pour aller voir maman. Le rêve semblait si réel. Si dur. Dans mon rêve, je ne voyais pas le corps du second mari de ma mère, je réconfortais celle qui avait perdu son être cher avec qui elle partageait sa vie depuis près de trente ans.

     

     

     

    A neuf heures, mon téléphone portable sonne. Maman me demande de la rappeler vers dix heures car l’état de son mari a soudain empiré, elle a appelé le médecin.

     

     

     

    Dix heures moins une, juste avant que je ne compose son numéro, elle me rappelle, complètement paniquée, elle me hurle : « je crois que c’est bientôt fini, ses yeux partent, oh mon dieu, chérie… » elle me dit encore des choses mais je ne comprends pas, mes oreilles se sont bouchées aux autres signes annonciateurs d’une mort imminente. Ses sanglots me parviennent jusqu’à moi, malgré les cent vingt kilomètres qui nous séparent.

     

    Je raccroche, le cœur affolé. Je vais trouver mon homme dans la chambre du fiston.

     

    • Je vais chez ma maman, c’est fini. Il est parti.

     

    Je ne demande pas à ce qu’il me conduise jusque là bas car nos deux enfants sont malades.

     

    • Je te téléphone dès que j’arrive.

     

    Je ne prends pas le temps de réfléchir, je mets mes chaussures, je prends mon sac et je pars. Par « chance », j’ai toutes mes correspondances qui arrivent relativement rapidement.

     

     

     

    J’arrive chez ma maman à 13h15.

     

    Je me rends immédiatement dans la chambre de son mari, de l’homme que je connais depuis que je suis toute petite. Je ne le reconnais pas. Il a pris vingt ans en deux mois.

     

    Il est assis, les yeux fermés, il gémit. Je pense qu’il dort mais non, il est épuisé par la douleur qui l’envahit et qui le tourmente depuis plusieurs heures.

     

    Il ouvre un œil, j’en profite pour lui dire bonjour. Je lui dépose un baiser sur sa joue ridée, sèche et blanche.

     

    • Ah Cécile. Parvient-il à me dire.

     

    Il me reconnaît, c’est déjà ça. Mais ses yeux s’en vont à nouveau. Son corps lutte contre la douleur et il ouvre et ferme les yeux toutes les deux à trois secondes.

     

    • Depuis combien de temps il est comme ça, maman ?

    • Depuis hier soir. Parfois il souffre un peu moins, comme ce matin, quand le médecin l’a vu. Mais juste après son départ, ça s’est dégradé très rapidement. Les infirmières de seconde ligne m’ont dit que je devais me préparer.

     

    Je n’ai pas le temps de lui répondre ou de penser à quoi que ce soit, j’entends du bruit dans la salle à manger, deux pièces plus loin. Une infirmière est là. Nous échangeons quelques mots et je lui dit qu’il est vraiment très mal. Elle doit lui faire la toilette mais il refuse, il n’a pas la force, il ne sait plus se lever, il ne tient plus sur ses jambes.

     

    Dans son lit, il cherche une position qui ne lui fasse pas mal. L’infirmière lui change les patch anti-douleurs. Il est à moitié couché, sur le dos, elle n’ose pas le relever pour mettre les nouveaux. Elle lui relève le haut de son pyjama et lui met les nouveaux sur la poitrine.

     

    « Qu’il est maigre » me dis-je au fond de moi. Je ne l’ai jamais connu très gros mais là, l’expression « avoir la peau sur les os » lui colle à la peau. Je vois ses côtes, je perçois les battements de cœur juste au sternum.

     

    L’infirmière me demande de l’aider afin qu’elle enlève les patchs qui sont finis et qui se trouvent dans le haut du dos…là je vois la forme de la colonne vertébrale à travers la peau, ses omoplates et tous ses autres os tendent la peau.

     

    L’infirmière part. Elle pense aussi qu’il n’en a plus pour longtemps.

     

     

     

    Maman lui a déjà donné des gouttes anti-douleurs mais plus rien ne fait effet.

     

    Il gémit continuellement. Quand il change de position, il hurle de mal. Rien ne lui convient.

     

    Puis il a chaud, très chaud. Il demande qu’on lui enlève son pull de pyjama. Sa peau est cyanosée, son port à cath ressort tellement que j’ai l’impression qu’un simple frottement peut déchirer sa peau.

     

     

     

    Ses intestins se sont vidés, il le sait, il a un lange. Il demande à ce qu’on le lui enlève et me dit :

     

    • Tu as déjà vu un zizi, hein.

    • Oh oui, ne t’inquiète pas pour ça, lui répondis-je en souriant tristement.

     

    J’aide maman car il n’a plus la force de se lever, pas même son bassin. On lui en remet un autre comme on peut…J’ai peur de le casser quand je soulève ses fesses, j’ai peur de lui faire encore plus mal.

     

     

     

    • Oh j’ai mal, mais qu’est-ce que j’ai mal. Qu’est-ce que j’ai fais pour souffrir comme ça ? Maman, maman, que c’est dur de mourir, murmure-t-il.

     

    Il gémit, il pleure, il souffre, il se tord de douleur.

     

     

     

    Il a des crampes à ses cuisses, je les lui masse avec une crème que je trouve.

     

    Il a d’énormes oedèmes à ses chevilles. Ses jambes sont blanches et froides et dures aussi. Une jambe suinte… »on ne sait rien faire à ça » m’a dit l’infirmière tout à l’heure, « si ce n’est lui mettre un lange pour absorber le liquide qui s’en va ». Je lui ai mis ça mais est-ce que ça lui fait vraiment quelque chose ?

     

     

     

    Son teint devient jaune.

     

     

     

    Maman et moi on essaie qu’il se repose mais il a tellement mal partout qui lui est impossible d’essayer de s’endormir.

     

    • Comment va être ma nuit ? se questionne-t-il.

     

    Il a peur de la nuit, c’est plus calme, il fait noir…mais je pense qu’il a peur de s’endormir car il sait qu’il ne va peut être plus jamais se réveiller. Même s’il nous dit de ne pas avoir peur de « ça ».

     

    Maman finit par appeler le médecin car il souffre trop ! Son pieds où sa jambe suinte est bleu. Il dit qu’il ne sent plus sa jambe, qu’elle ne lui répond plus. Maman peut lui donner d’autres gouttes anti-douleurs, des autres.

     

     

     

    Avec ses poings, il se frappe le torse. Maman et moi on lui prend chacune une main et on essaie de le calmer…

     

     

     

    De temps à autre, quand il sait encore s’asseoir, il couche sa tête sur mes genoux, ou sur ceux de maman. Mais, il finira pas ne plus savoir se redresser. Il restera couché.

     

     

     

    Il s’hydrate grâce à une éponge fixée sur un bâton.

     

     

     

    Il a tellement chaud qu’il nous demande de le déshabiller complètement et d’ouvrir la fenêtre. Je le sens fiévreux, mais on ne prend pas sa température.

     

    • Enlevez tout, ça me pique, ça me brûle.

     

    Tout frottement l’énerve, tout effleurement prolongé l’irrite.

     

    Maman lui caresse un bras, ça l’apaise. Je lui masse le ventre, ça le calme un très bref instant. Mais surtout, ne pas le toucher trop longtemps.

     

     

     

    Maman n’a plus mangé ni dormi depuis quatre jours et quatre nuits. Je lui prépare à manger et nous nous relayons pour avaler un petit quelque chose. La nuit risque d’être longue, très longue. Je préviens maman qu’elle doit vraiment se préparer. Que ce n’est plus qu’une question d’heures.

     

     

     

    • Tu peux rentrer chez toi, parvient-il à articuler entre deux épisodes d’éveil sans douleur.

    • Non, je passe la nuit ici, je reste près de toi, lui répondis-je les yeux remplis de larmes que j’essaie de ne pas montrer devant lui.

    • Merci, merci beaucoup, me chuchote-t-il avant de fermer les yeux et d’oublier ce qu’il vient de dire.

     

     

     

    Je lui prends la main mais parfois il l’accepte, parfois il la refuse, là il la refuse.

     

     

     

    Vingt heures, le médecin arrive pour lui faire des piqûres de morphine. Il attend son médecin avec grande impatience, il aime beaucoup son docteur. Elle lui pose quelques questions mais il ne veut rien.

     

    • Pas envie de télévision, pas maintenant, plus tard, dit-il, les yeux encore fermés.

     

    Il lui dit même :

     

    • Je n’ai même pas fumé aujourd’hui, pas envie, plus tard.

     

    Le médecin a sourit. Puis elle prend la seringue et fait sortir une ou deux gouttes de morphine :

     

    • Attention, je vais vous piquer, ça va un peu pincer. Je vous fais mal, monsieur, lui demande-t-elle avec une infinie gentillesse

    • Non, un peu, ça va, lui répond-il.

     

    Il est tellement maigre que je peux voir le trajets du produit sous sa peau. Le docteur doit même piquer à un autre endroit pour finir la seringue.

     

    • Je demande à l’infirmière des soins palliatifs de vous installer une pompe à morphine avec un calmant dedans. Mais il ne faudra pas l’arracher, elle sera mise sur votre ventre, monsieur.

     

    Mais déjà, il ne répond plus. En effet, il s’apaise rapidement. Ce laps de temps où il peut souffler, et nous espérer qu’il n’ait plus mal, est très court. Après dix à quinze minutes, il gémit à nouveau.

     

    Maman n’en peut plus de le voir ainsi. Elle a mal pour lui, elle pleure beaucoup. Je l’invite à se faire un café et à essayer de se reposer dans le salon.

     

    Quand elle part, mon beau père me demande :

     

    • Coupe moi des morceaux de viande, tu veux bien, et laisse les comme ça.

     

    Il reste conscient même s’il a quelques moments d’égarements. Il sait qu’il souffre, il sait de quelle maladie il va mourir, il sait qu’il ne parvient plus à parler comme il faut ni à penser correctement et ça l’embête beaucoup. Parfois il lâche des phrases qui n’ont aucun sens, alors on dit « oui » et on lui prend la main…et il referme ses yeux aussitôt.

     

     

     

    Il est tout nu, allongé sur son lit et il attend…il attend quoi ? la mort ? la lumière ? le sommeil ? Moi j’espère qu’il s’endorme rapidement, je prie, même si je ne suis pas croyante, je supplie n’importe qui, n’importe quoi afin qu’il ne souffre plus et qu’il parte au plus vite.

     

     

     

    Enfin, il a l’air de se calmer. Il ne lutte plus. Il respire sans gémir et plus calmement, moins profondément.

     

    Maman passe la tête dans la chambre mais elle n’arrive pas à ne plus pleurer.

     

    • Reste là bas, je te préviendrai au moindre changement, lui dis-je de ma voix la plus rassurante possible.

     

     

     

    Je n’ose plus bouger, de peur de le réveiller, d’interrompre son calme. Je sais qu’il va bientôt partir mais j’ai comme l’impression que c’est quelqu’un d’autre qui me dit ça…je sais mais je ne veux pas l’accepter.

     

     

     

    Ses yeux sont ouverts et ils fixent le plafond. Son bras qui se trouve près de moi se relève soudainement comme pour me demander de lui prendre la main mais je n’ai pas le temps de toucher ses doigts que son bras redescend et repose sur le bord de son lit.

     

    Je l’observe. Il déglutit encore une fois.

     

    Pendant un certain temps, mes yeux s’immobilisent à l’endroit où je peux voir les battements de son cœur. C’est tout juste si je me rends compte qu’il ne cligne plus des yeux, ni qu’il respire de moins en moins longtemps et de moins en moins souvent. Son cœur bat encore mais le mouvement est moins fort, moins rapide. Mais il bat toujours. Faiblement. Doucement. Lentement. Puis, il s’arrête. Enfin, je le crois. J’attends. Je m’approche un peu plus. Je n’ose pas le toucher, ni lui parler. Je me lève. Je dois prévenir maman. Mais je ne veux pas lui annoncer cette terrible nouvelle si je ne suis pas sûre de moi. Alors, je prends son pouls à son poignet…je ne sens rien. Je colle ensuite une oreille sur sa poitrine et j’écoute. Rien, même si je veux (j’espère) croire l’inverse. Puis, il me semble encore entendre ses gémissements.

     

    « Non, il a assez souffert comme ça, il vaut mieux qu’il soit parti. » me dis ma petite voix intérieure.

     

    Je me lève et me dirige alors vers le salon. Je trouve maman debout, fixant le jardin. Elle se retourne vers moi quand je pousse l’unique porte en verre qui nous sépare. Ses yeux sont gonflés de chagrin, son regard me supplie de ne pas lui dire ce qu’elle redoute :

     

    • C’est fini maman.

      Ramaekers Cécile

    La fin d'une vie, la fin d'une souffrance, la fin d'un espoir

     

    La fin d'une vie, la fin d'une souffrance, la fin d'un espoir

    Carte de reperciement envoyée aux personnes qui ont partagé notre peine et qui sont venue rendre un dernier hommage à mon mari.

     

     

     


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  • Bonjour après une journée au jardin à travailler le dos courbé mais le cœur au soleil, hier soir j'étais vidée!

    J'ai regardé le JT, puis ma série sur FR3, puis à 21 heures je me suis écroulée dans mon lit, même pas eu le courage de lire.

    Je me suis réveillée vers 4 heures, car Poussette avait faim, je me suis préparée une tasse de cacao chaud, puis je suis retournée au lit et me suis levée vers 6 heures 30!

    Une véritable marmotte Cigalette ces derniers jours...

    Je vais encore profiter de cette matinée ensoleillée pour retourner une dernière fois le lopin de terre, après-midi, j'irais avec ma voisine d'en face porté les fleurs que j'ai achetée pour l'anniversaire du décès de mon mari.

    Ce soir à 20 h 50 cela feras donc 7 ans qu'il a fermé ses yeux sur l'éternité!

    Je programmerais le très beau texte de ma fille pour ce midi.

    A présent je vais aller promener Woopy, je vous offre ces quelques photos d'un cerisier en fleurs près de l'école communal de Bomal, à tantôt, Cigalette

    Cerisiers en fleurs

    Cerisiers en fleurs

    Cerisiers en fleurs

    Cerisiers en fleurs

     


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  • Bonsoir, j'ai travaillé au jardin tout l'après-midi, hormis une pause balade avec Woopy.

    J'ai monter mon totem de pots en terre cuite qui recevra des géraniums, j'ai passé deux couches d'huile de lin sur les pots, cela leur donne une jolie couleur orange naturelle et avec les reste de l'huile une couche sur les planches des carrés potager.

    Au jardin tout l'après-midi

    J'ai terminé de retourner le lopin qui lui aussi sera semé, avec diverse fleurs, bleuets, mélanges de graines mellifères et soucis.

    Les pots sur les murets, quand à eux ils serons garnis de fleurs et de plantes aromatiques, aneth, ciboulette, persil etc

    Lorsque les tulipes et jacinthes serons fanées, j'y planterais un plan de courgettes dans un et dans l'autre je ne sais pas encore.

    Voilà et Woopy et Poussette ont eux aussi profités du jardin et du soleil.

    Et mon cadran solaire et l'horloge sont passés à l'heure d'été...

    Au jardin tout l'après-midi

    Au jardin tout l'après-midi

    Au jardin tout l'après-midi

    Au jardin tout l'après-midi

    Au jardin tout l'après-midi

    Voilà, je vous souhaite une bonne soirée, Cigalette

     


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  • Bonjour, je vous avouerais que je  n'aime guère ces derniers jours du mois de mars, trop de mauvais souvenirs remontent à la surface, souvenirs d'une période abominable, de journées passées dans l'angoisse et le déchirement.

    Demain il y aura déjà 7 ans que mon mari a fermé ses paupières mais avant que celles-ci ne se ferment à tout jamais il a souffert le martyr et nous étions toutes impuissantes, le docteur, les infirmières des soins palliatifs, ma fille et moi.

    Quelques jours, 3 exactement j'avais écris un texte pour tenter d'apaiser un peu mon chagrin, même si je savais que la fin était toute proche, une fin qui serait une délivrance pour cet homme dont le cancer le rongeait de l'intérieur en lui infligeant de terribles souffrances.

    Et hier dimanche 26 mars 2017, je me suis acharnée à retourner tout un lopin de terre, j'avais l'impression qu'a chaque coup de bêche j'enterrait un peu de ma colère et de mon chagrin.

    A l'opposé de certaines ou certains d'entre-vous qui ont confiance en l'avenir et qui salue chaque jour comme une nouvelle aventure, moi je ne vois pas mon avenir agréable, car je sais que chaque jour qui naît seras le même que hier et qu'aujourd'hui...

    Il sera la copie conforme du précédent, je me lève seule, je mange seule, je me balade seule, je m'endort seule.

    Mais je me dit que c'est mon destin et que je dois faire avec.

    Demain je vous posterais comme chaque année le très beau texte que ma fille à écris après le décès de mon mari.

    Cigalette

     

    J'aimerais tant te dire...

     

    Parcourir de mes yeux fatigués, ces doux mots qui forment un poème, m’apporte comme un brin de réconfort, un écho de je t'aime.
    La lente agonie de ton corps meurtri est pour moi comme d'innombrables écorchures sur ma peau desséchée par mes larmes salées emportées par le vent de la réalité.

    J'aimerais tant trouver des paroles apaisantes enrobées de caresses, qui déposeraient sur tes organes rongés, comme un baume cicatrisant, un emplâtre protecteur.
    Comment te dire ce que mon cœur chagrin aimerais te confier, il déborde d'amour, de tendresse, de mal être, mais aussi de faiblesse, de colère et de haine.
    J'ai besoin de te dire, que toutes ces années passées à tes côtés, ont été pour moi comme une mer dont les vagues successives m'ont apporté, savoir, amour, bonheur, mais aussi chagrin, éraflures, tristesse et tourments.
    Bref, une mer déferlantes de divers sentiments qui peuplent la plage de nos existences, mais notre arche a tenu bon contre les vents et les tempêtes amenées par les remous de notre destinée.
    Mais aujourd'hui, te voire là assis sur ta couche froissée par tes nuits agitées, par tes nuits de combats me laisse dans la bouche comme un goût d'incompréhension et d'impuissance.
    Toutes ces minutes sombres, où tu lutte, où tu épuise tes dernières forces au chapelet des heures noires.
    J'appréhende le jour où tu fermeras tes volets sur tes fenêtres brisée par les projectiles du cancer, où tu baisseras le rideau sur le dernier acte de ta vie et où tu t'envoleras vers l'apaisement divin.
    Pourtant, je saurais qu'a ce moment là l'ange de la libération t''emportera sur ses ailes afin de t'emmener vers le repos éternelle où tes souffrances
    disparaîtront dans l'abysse de l'au-delà, de l'inconnu, de l'éternité.
    J'ai envie de hurler, de crier à la face du monde de demander à celui qui gère notre vie ici bas d'abréger tes souffrances, de t'octroyer quelques heures de répit, mais en vain les mots restent enfouis au fond de ma gorge.
    Alors pour apaiser mon courroux, j'ouvre un recueil de poésies et ces vers couchés sur la feuille glacée ont un pouvoir un peu magique d'estomper pour quelques instants mes angoisses, ma hargne, mon agressivité.

    Texte écris après une énième nuit de pleurs, de gémissement
    s, une nuit de souffrances inutiles...
    Mes oreilles sont meurtries par ses plaintes, bien souvent il dépose sa tête sur mon épaule et déverse ses larmes de rages et d'épuisement sur mon corps impuissant.
    Ecris le 25 Mars 2010, 3 jours avant sa mort !

    Cigalette

    C'était le 27 mars 2010

    Mon mari 3 jours avant sa mort

    C'était le 27 mars 2010

    C'était le 27 mars 2010

    Merci à vous toutes et tous d'êtres là à portée de clavier pour m'aider à continuer mon chemin et à briser un peu ma solitude.

     

     

     

     

     

     


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